Peintre Français Eugène Henri Cauchois (1850-1911) 1x Paire De Natures Mortes Florales

Eugène Henri Cauchois (1850-1911) Pseudonyme D, Valmon, 1x Paire De Natures Mortes Florales
Tableaux très décoratifs du célèbre peintre français de natures mortes de fleurs.
Dimensions des tableaux: 52 x 63cm ( avec cadre: 74 x 85cm)
Signé d'un pseudonyme en bas à droite P. Valmon
Encadré dans un riche cadre doré.
Très bon état
BIOGRAPHIE - Eugène Henri Cauchois (1850 - 1911)
L'œuvre d'Eugène-Henri Cauchois, telle qu'elle est représentée aujourd'hui, est unique en ce que le spectateur d'aujourd'hui ne se familiarisera le plus souvent qu'avec ses natures mortes décoratives de fleurs fraîches, peintes d'une manière rapide à la limite de l'impressionnisme. Mais cette surabondance de ces seules images dément sa nature d'artiste plus diversifié, celui qui, au début de sa carrière, a montré une compréhension des mouvements artistiques antérieurs tels que le romantisme. Alors que ses natures mortes poursuivent la représentation de ce type d'art, singulier en soi, la découverte de l'œuvre de Cauchois en dehors de ses tableaux de fleurs inaugurera une nouvelle compréhension de son travail.

Eugène-Henri Cauchois est né le 14 février 1850 à Rouen, une ville de la région normande de l'ouest de la France. Dans la poursuite d'une carrière artistique, il a d'abord commencé à étudier sous Ferdinand Duboc. Cauchois fait ses débuts au Salon de 1874 avec Un Lapin (Un Lapin) à côté duquel est placé un texte de Victor Hugo qui dit : « Voici le malheureux, couché, nu, misérable [animal], tout couvert de sang, plus rouge que l'érable, pendant la saison des fleurs. Le placement de cette citation à côté de son image suggère que Cauchois était un partisan du mouvement romantique, intéressant en ce qu'il travaillait à une époque où le romantisme en peinture était passé et où de nouveaux mouvements tels que Impression prenaient de l'ampleur.

Il a suivi ses débuts l'année suivante avec deux autres œuvres, dont la première montre à nouveau son inclusion assez unique d'une autre citation pour situer son travail à un niveau d'interprétation supérieur. Horloges et Pendules comportaient une citation d'Alexandre Théodore Dézamy, écrivain du XIXe siècle, qui disait : "Oh horloges de nos grands-mères, Vous dont l'Amour était l'horloger, Oubliez les heures amères, Pour sonner le heure du berger. Son deuxième travail, Fleurs et Fruits (Flowers and Fruit) est sa première nature morte de fleurs exposée, un type de composition pour lequel il établira véritablement sa réputation, du moins à l'époque moderne. En 1876, Cauchois avait partiellement déménagé à Asnières le long de la Seine, juste à l'extérieur de Paris. La même année, il n'expose qu'une seule œuvre, Avant l'étalage.

Entre 1878 et 1879, Cauchois s'installe à Bruxelles ainsi qu'à Paris et y expose deux tableaux, Fleurs et La Pièce de la Résistance. Il resta à Bruxelles jusqu'en 1883 au moins et, à un moment donné entre 1883 et 1887, retourna à Paris après avoir passé près de quatre ans à Bruxelles. On ne peut cependant pas estimer dans quelle mesure son séjour à Bruxelles a influencé son travail, car la localisation d'une grande partie de son travail est inconnue.

Ce qui reste du travail de Cauchois à l'heure actuelle, et ce dont on se souvient le plus, ce sont ses arrangements floraux, dont beaucoup sont souvent peints dans une série de panneaux décoratifs destinés à être vus côte à côte. Cauchois a peut-être été inspiré par les compositions verticales et l'amour de la nature des peintures japonaises, car une grande partie de cette période a vu une augmentation de l'appréciation du japonisme et de nombreux artistes ont commencé à expérimenter de nouvelles formules de composition. Alors que la majorité des œuvres de Cauchois qui peuvent maintenant être trouvées et achetées sont ses peintures florales, la plupart de ses entrées au Salon diffèrent assez sensiblement par le thème de ces images. Certaines de ces œuvres exposées suggèrent la diversité de sa production, notamment : Une Collision près le Manneken-Pis , Salon de 1880 ; Église Abandonnée à Mézières , Salon de 1888 ; et La Toussaint en Croatie (Toussaint en Croatie), Salon de 1895. Il semble que le travail plus expérimental de Cauchois ait été exposé aux Salons, tandis que ses autres travaux, notamment celui des peintures de fleurs, ont trouvé un large public parmi les collectionneurs à la fois à la fin du XIXe siècle et au XXIe siècle.