Bateaux de pêche, soleil couchant
Huile sur Panneau signée en bas à droite
22x27cm
36.5x425cm (encadrée)
Georges Maroniez né à Douai le 17 janvier 1865 et mort à Paris le 11 décembre 1933,
un peintre, photographe et inventeur français.
Fils d'un industriel, Georges Philibert Charles Maroniez manifeste un goût et des dons pour le dessin et la peinture. Son père l'encourage mais lui demande aussi de faire son droit À l'issue de ses études, il entamera une carrière de magistrat, successivement à Boulogne-sur-Mer (1891), Avesnes-sur-Helpe (1894) et Cambrai (1897).
En parallèle de la faculté de droit, il suit assidûment les cours académiques de l'école des beaux-arts de Douai, et devient en 1880 l'élève de Pierre Billet (1837-1922) à Cantin. Il y rencontre le peintre Adrien Demont (1851-1928), gendre du peintre réaliste Jules Breton (1827-1906). Sur les conseils de ce dernier, il présente son premier tableau au Salon de Douai puis, en 1887 à Paris.
A Wissant, il se lie avec Adrien Demont et Virginie Breton, avec lesquels il découvre les paysages du littoral. À chaque été pendant plusieurs années, autour des Demont-Breton, il va y retrouver ses amis douaisiens : Fernand Stiévenart, Henri et Marie Duhem, Félix Planquette. C'est l'époque du groupe de Wissant. On parlera aussi de «l’ École de Wissant » ou « de la Côte d'Opale », incluant des peintres de Berck amis des Demont-Breton, un des plus illustres étant Francis Tattegrain (1852-1915). Grâce à la présentation et au parrainage d'Adrien Demont, Georges Maroniez devient, en 1889, sociétaire de la Société des artistes français. Au Salon annuel, il obtiendra une mention honorable en 1891, une médaille de 3e classe en 1905 et une médaille de 2e classe en 1906 ; cette dernière le classant hors-concours aux Salons suivants.
En 1905, les succès de sa peinture et la politique anticléricale du ministère Combes le décident à démissionner de la magistrature et à se consacrer entièrement à son art. Mobilisé en 1914 quand éclate la Première Guerre mondiale, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur 5 en juillet 1918. Pendant l'occupation du Nord, son atelier est pillé et son épouse déportée à Holzminden en Basse-Saxe avec des centaines d'autres otages civils français. La famille Maroniez s'installe en 1919 à Paris, rue d'Aguesseau. En 1922, il est nommé Rosati d'honneur.
Collections publiques
Laurel (Mississippi), Lauren Rogers Museum of Art (en)
New York, musée d'Art Dahesh :
Boulogne-sur-Mer, château-musée :
Lille, palais des Beaux-Arts :.
Royaume-Uni,leamington Spa, Art Gallery and Museum :
Tainan, Chimei Museum :