Le purisme italien, mouvement artistique et stylistique chrétien, s’inscrit dans le sillage du courant nazaréen allemand. Il est créé en 1833 par l’helléniste Antonio Bianchini, avant d’être théorisé en 1842 avec la publication du premier manifeste officiel du mouvement intitulé Du Purisme dans les Arts. C’est à l’instar de leurs chefs de file, l’italien Tommaso Minardi (1787-1871) et l’allemand Friedrich Overbeck (1789-1869), que les Puristes portent leur admiration et se tournent vers l’imitation des primitifs italiens, depuis Giotto jusqu’à Raphaël. D’origine sicilienne, c’est entre le continent italien et son île natale que Giacomo Conti œuvre tout au long de sa vie, de Naples à Florence sans oublier Sienne. Il réalise tour à tour des peintures mythologiques, historiques et religieuses, dont notre dessin constitue sans doute l’une des études préparatoires. Peintre de formation néoclassique, évoluant dans la mouvance nazaréenne catholique des années 1840, il étudie à Rome entre 1834 et 1836 à l’Académie Saint-Luc auprès des plus importants peintres italiens de la première moitié du XIXème siècle, tels Coghetti et Podesti.
Le purisme italien, mouvement artistique et stylistique chrétien, s’inscrit dans le sillage du courant nazaréen allemand. Il est créé en 1833 par l’helléniste Antonio Bianchini, avant d’être théorisé en 1842 avec la publication du premier manifeste officiel du mouvement intitulé Du Purisme dans les Arts. C’est à l’instar de leurs chefs de file, l’italien Tommaso Minardi (1787-1871) et l’allemand Friedrich Overbeck (1789-1869), que les Puristes portent leur admiration et se tournent vers l’imitation des primitifs italiens, depuis Giotto jusqu’à Raphaël. D’origine sicilienne, c’est entre le continent italien et son île natale que Giacomo Conti œuvre tout au long de sa vie, de Naples à Florence sans oublier Sienne. Il réalise tour à tour des peintures mythologiques, historiques et religieuses, dont notre dessin constitue sans doute l’une des études préparatoires. Peintre de formation néoclassique, évoluant dans la mouvance nazaréenne catholique des années 1840, il étudie à Rome entre 1834 et 1836 à l’Académie Saint-Luc auprès des plus importants peintres italiens de la première moitié du XIXème siècle, tels Coghetti et Podesti.