Peinture sur feuille métallique.
On y trouve : Maximilien Joseph Ier de Bavière, Catherine II, Louis XVI, Marie-Thérèse d'Autriche, Joseph II, Frédéric II, Karl-Théodor de Bavière électeur palatin, Frédéric Auguste de Saxe, Charles II Auguste Christian prince des Deux-Ponts.
Dans un cadre ancien en bois naturel.
Au dos l'étiquette de la Collection militaire de Bernard Franck, avec le numéro 509.
H. 9 x L. 11,5 cm (cadre).
Provenance
- Collection Bernard Franck (1848-1924).
- Collection privée, Paris.
Biographie
Né et décédé à Paris, Bernard Franck (1848-1924) fit ses études secondaires dans cette ville. Puis stage de deux années en Amérique. À la guerre de 1870, il est caporal dans la « Mobile » ; il s'engage pour la durée des hostilités au 1r régiment de zouaves. Fait prisonnier, il s'évade, reprend du service dans l'armée de la Loire, est fait chevalier de la Légion d'Honneur pour sa belle conduite. Dirige, avec son père, la firme familiale fondée en 1804 par son grand-père, une fabrique d'équipements militaires, qui existe encore actuellement. Petit-fils et petits-neveux de soldats de l'Empire, fils de collectionneur, il devient tout naturellement collectionneur lui-même et, pour commencer, surtout d'objets se rapportant à la vie militaire, principalement sous la Révolution et l'Empire : armes, insignes, portraits-miniatures, tableaux, dessins, estampes, livres, notamment les recueils de costumes. Puis son intérêt s'étend aux objets de vitrine des mêmes époques et des précédentes, où brille le XVIIIe siècle qui produisit les plus raffinés. Le collectionneur prêta souvent pour diverses expositions, par exemple : rétrospective de l'Exposition universelle 1900 (vitrine spéciale entière acquise par Pierpont Morgan, aujourd'hui au Metropolitan de New-York), Exposition de l'Art français du XVIIIe siècle, Bruxelles 1904 (80 pièces) ; Exposition du Centenaire d'Eugène Isabey et de Raffet, Paris, 1904 (20 miniatures), Exposition du XVIIIe siècle, Paris, Bibliothèque Nationale, 1906 (15 miniatures) etc. Une partie des collections que Bernard Franck avait réunies en cinquante années d'efforts fut dispersée dans une quinzaine de ventes publiques, la plupart anonymes. Une autre partie, restée dans la famille, eut à souffrir d'importants vols commis par l'occupation allemande, seconde guerre mondiale. Heureusement des caisses entières furent retrouvées et récupérées. L'étiquette de sa collection, en couleur et or, se trouve généralement au verso des cadres, comme ici.