Huile sur toile représentant une nature morte d'un faisan et d'un col vert
Signé en bas à droite Séguéla
Datant de 1966
Visible à la Galerie Courcelles Antiquités, au 41 rue des Acacias, dans le XVIIe arrondissement de Paris.
Harry Séguéla entre vers 1936 à l'école des beaux-arts de Montpellier, puis après une courte mobilisation en 1941, il prend des cours de peintures à Paris. Il trouve sa voie auprès du peintre portraitriste Mac-Avoy.
Parallèlement à la peinture, il entame une carrière de danseur de cabaret et d'acteur de théâtre.
À partir de 1954, il se consacre presque exclusivement à la peinture. Il conserve son atelier de Paris et achète la maison « La Thébaïde » à Bréeau-et-Salagosse (Gard) qui deviendra par la suite son principal lieu de création.
En février 1954, Mac-Avoy préface sa première exposition à Paris alors que le vernissage attire les stars du music-hall et du théâtre français.
Jusqu'à la fin de sa vie, il expose dans de nombreuses galeries : Barbizon, Berheim Jeune, Saint-Placide, Marc Polony à Paris. à Marseille et aux Etats-Unis.
À partir de 1960, il est sociétaire des salons parisiens, à commencer par le Salon d'automne.. Il obtient une mention honorable au Salon des Indépendants en 1964 et une médaille d'or au Salon des artistes français avec une nature morte fleurs sur un tabouret, peau de panthère. E
n 1972, il est invité d'honneur au Salon des artistes indépendants normands à Rouen. Il présente en 1973, lors de l'exposition du tricentenaire du Salon des artistes français qui a lieu au Grand Palais, son tableau Le Tapis de Makaria.
Le peintre est apprécié pour ses paysages de Normandie, de Camargue, des Cévennes et ses grandes natures mortes conservées dans des collections privées et dans plusieurs musées comme le musée des beaux-arts de Lyon.
Il peint, dans une facture classique, la nature, les paysages et surtout de grandes compositions de fleurs des champs de tournesols, de lys ou de soucis, baignées de lumière dans des décors exubérants de vases, de fruits, de nappes et de tentures ; Mac-Avoy lors d'un hommage lui déclare « Tu peins des faisans dorés comme l'automne, des argenteries et des fleurs telles que les aimaient les Flamands. Et tu te proclames pompier, courage dont je te félicite ».