Sainte Catherine est représentée debout tenant d’une main un livre, symbole de son érudition, et de l’autre une épée qui fut l’objet de sa perte. Coiffée d’une couronne enserrant sa chevelure tressée, elle est vêtue d'une robe dont l’encolure à motif de losanges se ferme sur une chemise au col en plis de serviette tenu par un lacet. Son long manteau est relevé sur l’avant et retenu à la ceinture, formant ainsi un élégant drapé. Le dos évidé a été refermé postérieurement et ébauché. La roue à dents, attribut de la sainte, qui a servi à son supplice était-elle attachée à la base de notre statue ? Restaurations.
Hauteur : 145 cm
La principale source venant nourrir l’hagiographie de sainte Catherine est la Légende dorée de Jacques de Voragine écrite au XIIIe siècle. L’ouvrage rapporte que la vierge martyre d’Alexandrie qui a vécu au IVe siècle, connue pour son immense érudition, était la fille d’un roi. Convertissant de nombreux patriciens par ses paroles savantes et péremptoires, puis rejetant les avances en mariage de l’empereur Maximin II Daia, il fut décidé qu’elle serait broyée par des roues garnies de scies et de clous. Celles-ci furent brisées par l’intervention divine et la sainte fut condamnée à la décapitation.