Portrait de Margherita Gonzaga, Duchesse de Lorraine. Ecole de Frans Pourbus le Jeune XVIIème S

Époque début du XVIIème siècle

Huile sur toile

Présenté dans un très beau cadre Italien d’époque début du XVIIème siècle, modèle dit à « Cassetta » avec sa dorure d’origine.

Dimensions totales : 97 x 85 cm.  La toile seule : 70,3 x 55,8 cm

Comme la plupart des portraitistes de cour de cette époque tel que Pourbus, les personnages sont presque toujours représentés sur un fond sombre, les visages fortement éclairés mettant en valeur les carnations et les détails raffinés de leurs costumes.

Marguerite de Gonzague ou « de Mantoue », duchesse de Lorraine, est une princesse italienne de la Maison de Gonzague, née le 2 octobre 1591 à Mantoue, et morte le 7 février 1632 à Nancy.

Fille aînée et quatrième enfant de Vincent Ier, duc de Mantoue et de Montferrat, et d'Éléonore de Médicis, elle-même fille de François Ier de Médicis. Elle est ainsi la nièce de Marie de Médicis, la seconde épouse du roi Henri IV.

Elle épouse, le 26 avril 1606 à Nancy (capitale du duché de Lorraine), Henri II de Lorraine, alors marquis de Pont, veuf depuis 1604 de Catherine de Bourbon, sœur du roi Henri IV de France. Ils eurent deux enfants.

Dérivé avec quelques variantes d’un modèle peint en 1612 par Pourbus le Jeune se trouvant actuellement au Teatro Olimpico (Vicenza). Notre tableau devait être destiné à orner une galerie de portraits de personnages illustres comme beaucoup de grandes demeures (surtout Italiennes) possédaient.

Il existe plusieurs versions de ce tableau.

Frans Pourbus II, dit le Jeune (Anvers 1569 – Paris 1622). Il devint franc maître à Anvers en 1591. À partir de 1600 environ, il a commencé à travailler pour les archiducs Albert et Isabelle à Bruxelles. De 1600 à 1609, il fut peintre des Gonzague à Mantoue. Il voyagea pour exécuter des travaux à Innsbruck, Naples, Paris et Turin. Appelé à Paris en 1609 par Marie de Médicis, il y devint peintre de la Cour, titre qu'il conserva jusqu'à sa mort. Il jouissait d'une renommée européenne. Ses premières œuvres, peintes à Anvers v. 1590, sont influencées par son père et de Key.

Voir l’ouvrage de Blaise Duclos « Frans Pourbus le jeune » page 286

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