Panthère de Constantine et gazelle
Bronze à patine argentée
H. : 7 cm; L. : 19,3 cm; P. : 7 cm
Signé «P.J. MÊNE» sur la terrasse
Épreuve de fonte ancienne
Au début des années 1840, le courant romantique se manifeste explicitement dans l’art de Mêne, alors que ses sculptures s’inspirent de la prédation, de la violence de la nature et du monde animal.
Ce groupe, dont il existe très peu d’exemplaires, fut présenté lors du Salon de 1841 sous le titre Panthère de Constantine et gazelle. La même année, Mêne présenta un autre sujet : un Renard d’Islande et un coq. La revue L’Artiste évoque notre sculpture dans son compte rendu du Salon :
« La Panthère de Constantine, également en bronze, tient étendue sous sa griffe une charmante gazelle, et c’est un vigoureux animal, aux formes élégantes, aux mouvements onduleux et souples, rempli de force et d’agilité. »
Il existe un autre modèle, tout aussi rare, reprenant uniquement la panthère.
Littérature
– M. Poletti et A. Richarme, Pierre-Jules Mêne, catalogue raisonné, Paris : Univers du Bronze, 2007, p. 194 (F&F7), (repr.).
– « Salon de 1841 », dans L’Artiste, 2e série, tome 7, Paris, 1841, pp. 366 – 367.