« Coquetterie ».
Huile sur toile signée en bas à gauche.
61 x 47 cm
Certificat d'authenticité.
Musées : Musée national des Beaux-Arts d'Alger, Musée d'Angoulême, collection Sorensen, Cabinet des estampes de la Bibliothèque nationale de France, Paris.
Louis Berthomme Saint-André, né le 4 février 1905 à Barbery (Oise), et mort le 1er octobre 1977 à Paris, est un peintre, lithographe et illustrateur français.Louis Berthomme Saint-André passe sa petite enfance à Saintes, et entre comme élève architecte chez Georges Naud, responsable des monuments historiques de la Charente Inférieure (devenue Charente-Maritime) puis, en 1921, il est l'élève de Fernand Cormon et de Jean-Paul Laurens à l'École des beaux-arts de Paris.Médaille d'argent au Salon des artistes français où il expose de 1924 à 1929, il obtient aussi une bourse du gouvernement de l'Algérie.Il est lauréat du Prix Abd-el-Tif en 1925 et est alors le plus jeune pensionnaire de la villa à Alger. Ami de Jean Launois, outre ses portraits reconnus, il peint Alger et la Kasbah. Ses études de femmes rappellent celles d'Eugène Delacroix, mais si son inspiration lumineuse est due au soleil algérien, sa touche est plus cézannienne que purement orientaliste. Il repart d'Algérie en 1928, pour y revenir en 1931.Auteur de nombreuses illustrations et affiches, il peint notamment, outre ses toiles algériennes, des paysages de Haute-Provence, et d'Île-de-France. Il est considéré comme le plus moderniste des peintres Abd-el-Tif de sa génération. Il a dessiné des illustrations érotiques pour des œuvres de Paul Verlaine, Guillaume Apollinaire, Charles Baudelaire, Denis Diderot, Voltaire, Alfred de Musset, Jean-Louis Miège, etc.Comme André Hambourg, il entre dans la Résistance, et collabore à Vaincre. Il voyage en Afrique subsaharienne en 1970, au Sénégal comme coopérant artistique. Il meurt subitement à son domicile parisien le 1er octobre 1977.
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