"Secrétaire Louis-Philippe « Billet Doux » circa 1840"
Secrétaire abattant « Billet doux », dit aussi en « portefeuille »En placage de loupe d’Amboine, de palissandre et de baguettes noircies, reposant sur deux pilastres portés par deux patins cannelés reliés par une entretoise tournée et cannelée.
Il ouvre à un abattant, Intérieur en citronnier présentant, outre une tablette gainée de cuir, des casiers à courier et un plumier avec son reservoir en verre d’origine.
La partie supérieure découvre un compartiment secret actionné par un poussoir dissimulé.
Époque Louis Philippe
Circa
118 × 58 × 16 cm fermé
118 × 58 × 45 cm ouvert
Ce type de meuble apparu au début du XIXème siècle dérive de l’écran de cheminée auquel, sous Louis XVI, on avait adjoint parfois une écritoire. Ici, s’il n’est plus question de cheminée, on garde l’esprit d’un élégant meuble léger, peu encombrant, dans lequel peuvent se placer quelques accessoires de courrier, avec son encrier et sa boite à sable, des plumes et du papier. Rien de plus que pour écrire un mot, un « billet doux » tout au plus, et pas de travail littéraire, auquel le meuble ne résisterait pas. Osons « genrer » ce meuble : dans l’esprit du temps, il est la quintessence du féminin raffiné. Meuble de luxe, par sa destination, il l’est aussi par la qualité de sa fabrication.
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