Couvercle emboîté à bord roulé, décoré au repoussé et gravé sur fond amati, de deux palmes, deux colombes affrontées séparées par deux cœurs dont l’un enflammé.
Manche d’origine, en bois tourné, pris dans une douille en fer forgé à pattes rivées.
Ces rivets sont constitués de petites bandes de laiton roulées sur elles-mêmes à 2 ou 3 tours, et dont les extrémités martelées à la pose, forment les têtes hélicoïdes aplaties.
En plus de la qualité de son décor, l’originalité de cette bassinoire tient dans la nature de son matériau : le SIMILOR ou CHRYSOCALE, variété de laiton (formé lui de 70 % de cuivre pour 30 % de zinc). Le similor contient 90 % de cuivre, 8 % de zinc et 2 % de plomb et d’étain. Inventé en 1729, cet alliage résiste bien à l’oxydation.
Quand on l’observe brut de coulage ou de laminage, il donne l’apparence de l’or vert (or 75 %, argent 25 %), sans toutefois en posséder les qualités incomparables. Utilisé essentiellement en bijouterie fantaisie, on en fit également des flambeaux, des lustres, des lampes et plus rarement des ustensiles de cuisine.
Sur notre bassinoire, cette couleur d’or vert, mate, se vérifie surtout à l’intérieur du couvercle et de la cuve. C’est seulement la 2ème bassinoire en similor, que nous rencontrons en plus de 50 ans de recherche.
Longueur totale : 94,5 cm.
Diamètre : 30 cm.
Époque XVIIIe s.
Très bel état . Quelques rebouchages à l’étain, et de petites perces aux reliefs de la périphérie du couvercle.
Voir renseignements supplémentaires sur : http://antiquites-lauginie.fr/bassinoire/
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