Igor Mitoraj, artiste franco-polonais mondialement connu, Né en 1944 , est mort en 2014.
Élève du prestigieux Tadeusz Kantor, de l’Académie des Beaux-Arts de Cracovie, il doit à son maître, théoricien de l’art et homme de théâtre, son goût pour les mythes antiques, les ruines et les masques. Toutes ses sculptures respirent la nostalgie d’un monde idéal perdu dont subsistent des vestiges morcelés. L’artiste est connu pour ses très nombreuses sculptures monumentales exposées au British Museum de Londres, en Sicile, devant les ruines d’Agrigente et à Paris à La Défense où l’on peut, entre autres, admirer le célèbre Grand Toscano.
Le buste d’Asclépios (1988)
Il reproduit, dans des dimensions réduites, l’esprit de ces productions spectaculaires dont le surgissement dans l’espace public exerce une véritable fascination. Comme toujours chez Mitoraj, l’œuvre est dédiée au corps dont on admirera ici la perfection toute classique. Mais elle est également une réflexion sur la beauté humaine, sa fragilité et sa soumission au temps.
Le bronze hésite entre poétique des ruines et esthétique de l’inachevé. Ainsi, l’œuvre, qui semble brisée, est paradoxalement présentée avec les traces de sa construction ( un tenon au niveau de la poitrine ), s’inspirant manifestement de l’esthétique du « non finito » cher à Michel-Ange.
La sculpture est vendue avec son certificat d'authenticité signé de l'artiste .