Village avec champs de blé et paysans en train de moisonner.
Très bon état général, rentoilage ancien.
Cadre en bois doré avec Marie Louise en coton blanc cassé.
Signé en bas à gauche
33 x 46 sans cadre
48 x 60 avec cadre
Fils d'un couple de marchands épiciers, Henri Saintin entre à l'École des beaux-arts de Paris où il devient élève d'Alexandre Ségé, d'Isidore Pils et de Charles Edme Saint Marcel. Il débute au Salon de Paris en 1867, avec une toile intitulée Mare sous bois au val Saint-Germain, en hiver. Il obtient en 1871 le prix Troyon pour une œuvre intitulée Une inondation. Exposant au Salon jusqu'en 1889, il reçoit cette année-là la médaille d'or dans le cadre de l' Exposition universelle de Paris. L'année suivante, il rejoint la Société nationale des beaux-arts, exposant à leur Salon jusqu'en 1899.
Travaillant à la reconstruction de l'hôtel de ville de Paris, il exécute des panneaux décoratifs pour le salon des Lettres.
Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur le 12 juillet 1891 sur rapport du ministère de l'Instruction publique.
Peintre de scènes de genre, de paysages et de natures mortes, Saintin puisa son inspiration dans la forêt de Fontainebleau et les environs de Paris, la Côte-d'Or et surtout la Bretagne. Certaines de ses œuvres sont traduites en gravures par François Liénard et Maximilien Mayeur (British Museum). Il exécuta également quelques eaux-fortes et des dessins[4].
Il meurt le 12 juin 1899 à son domicile parisien au 155, rue Nationale, laissant pour veuve Amélie Hirsch[5]. Il est inhumé le 14 juin.
Le contenu de son atelier est dispersé aux enchères à Paris à l'hôtel Drouot les 7 et 9 mai 1900.