Huile sur panneau parqueté en excellent état.
SIgnée en bas à gauche.
17,5 x 26,5 sans cadre
38 x 52 avec cadre
Très beau cadre en bois doré et mouluré, Marie Louise en toile damassée couleur crème.
Pour subvenir aux besoins de sa famille, Jacque fournit de nombreuses illustrations pour les livres. Citons, parmi ces nombreux livres, Le Vicaire de Wakefield d'Oliver Goldsmith, La Chaumière indienne, une nouvelle publiée avec Paul et Virginie, La Grèce pittoresque de Christopher Wordsworth, Versailles ancien et moderne d'Alexandre de Laborde. Il livre aussi quelques dessins pour le journal L'Illustration (en 1851). Il est aussi un excellent caricaturiste et publie de nombreuses lithographies amusantes pour Le Musée Philipon et Le Charivari.
En 1843, il réalise des gravures sur acier pour les Contes du temps passé de Charles Perrault, paru chez Curmer.
Ses représentations animalières s'adressent particulièrement aux amateurs de beaux animaux que la zootechnie naissante propose aux éleveurs avertis. Ses moutons de prédilection sont des mérinos, race en vogue à cette époque. Ses volailles correspondent aux belles races dont les amateurs s'entichent alors. Il écrit une des premières monographies sur l'élevage de la volaille, Le Poulailler, publié par la Maison rustique en 1857 et réédité une dizaine de fois. À cette époque, à Barbizon, il se lance même dans la vente par correspondance d'œufs de poules sélectionnées.
En 1871, il achète la maison Guillaume André au Croisic et la restaure. Il y reçoit un certain nombre d'artistes connus.
Charles Jacque avait quatre enfants. Deux fils furent peintres paysagistes et animaliers, ainsi que graveurs et illustrateurs : Émile Jacque (1848-1912), et Frédéric Jacque (1859-1931). Le fils de ce dernier, Marcel Jacque (1906-1981), fut également peintre, responsable du musée Rousseau à Barbizon. Pendant la Commune, Charles Jacque éprouva un grand malheur, dont il ne s’est jamais consolé. Le troisième de ses fils, lui aussi artiste de talent, qui était garde national, fut rencontré par les troupes régulières, place Clichy, et fusillé. Jacque demanda qu’on ne lui en parlât plus, et en parla toujours. Il avait également une fille, mariée au peintre Camille Dufour, souvent récompensé.
Il avait son atelier au no 11 du boulevard de Clichy à Paris et une maison atelier au no 24 de la Grande Rue à Barbizon.
Charles Jacque est inhumé à Paris au cimetière du Père-Lachaise.