"Jean-marie Planque 1932-1992 Grande Toile Magnifique De 1976"
Jean-Marie Planque 1932-1992Titre : Dernier Soleil pour l'arbre Mourant
Dîmensions : 120cm x 80cm
Le paysage aux arbres de 1976 est remarquable par la densité que Planque a su lui donner. Composé de deux lignes d'horizon superposées - l'une, très basse, située à hauteur des trapèzes de couleurs répartis de gauche à droite, l'autre marquée par la césure entre l'espace noir et le ciel rose - il concentre, par l'équilibre des formes et l'intensité lumineuse des couleurs, une énergie jaillissante et torturée semblant percer une obscure pesanteur pour aboutir en un espace lumineusement serein. Le caractère anthropomorphe des arbres ne relève pas du hasard. Dans ce tableau plus que symboliste est exprimée la perception qu'avait Planque de l'existence.
Les années 1975 et 1976 seront celles des grands paysages basculés et chantants. Chahutés et vivants en diable, empreints de grande poésie, ils rappellent souvent l'art de Paul Klee. Ils sont ceux d'une période traversée avec un certain bonheur. Planque grandit dans un petit village de campagne et cette référence nostalgique aux sources, la poésie avec laquelle il l'exprime, évoque la tendresse d'un Chagall pour ses racines biélorusses. Le peintre a trouvé ses marques, un style est devenu le sien, la production s'intensifie.
Dans Village perdu l’assemblage de maisons traversant le paysage sous forme d'un cheval au galop, il associe, avec surréalisme et humour, figuration et abstraction.