provenance Alain Bovis :Jean Paul Agogue
AHDRC 0201592
Un article de tribal art magasine du 4 decembre 1994 "les poupées bagirmi et Kenga " de Pierre Harter (voir dernière photo) mentionne que les poupées kenga sont de dimension exceptionnelles et que la patine se situe au milieu du corps endroit qui offrait peut etre la meilleure prise pendant des rites de fecondité
La danse, qui se déroule dans la zone montagneuse, est accomplie en l’honneur des Margaï, génies des hauts lieux vénérés par les populations des montagnes, les Hadjeray "peu^les montagnards",(Dangaléat, Kenga et Diongor), afin de solliciter de leur part bonnes récoltes et protection contre les calamités naturelles.
Francois Mottas commente que cette poupée reproduit la coiffe de danse des Dangaléat (et peut-être des Kenga et Diongor voisins)
Les cheffes de file des danseuses portent la coiffure qui est reproduite sur cette poupée. Elle se compose d’un cercle de laiton entourant la tête, souvent complété par un cimier de laiton. Sur le devant du cercle sont fixées deux cornes de laiton relevées ; deux bandeaux faits de lamelles de laiton entourent le visage.Il fait référence aux photos de cette danse dans le livre Danses d’Afrique de Michel Huet (textes de Jean Laude et Jean-Louis Paudrat) paru aux éditions du Chêne,Paris 1978
Les photos noir-blanc de Michel Huet ont été prises au tout début des années 1950 dans la région de Korbo, chez les Dangaléat.
une poupée similaire de Pierre harter a été vendue à Christie's, Paris, "Art Africain, Océanien et Précolombien", 10 December 2003. Lot 192, Est. € 4.000-6.000. a fait € 17.625 incl. premium
On trouve parfois des exemplaires du même modele mais sans aucune patine et qui semblent complètement neufs