Technique: pierre noire et estompe.
23,5 x 34 à vue
40 x 47 avec cadre
cadre en bois doré avec marie-louise
Élève de l'académie de peinture d'Anvers, Jean-Baptiste Berré y reçoit l'enseignement de Guillaume Herreyns et Balthasar Ommeganck.
D'abord paysagiste et peintre de nature morte, il se fixe en 1808 à Paris, où il devient le peintre animalier attitré du Jardin du Roi. Il occupe un logement au sein de cette institution à partir de 1812. À la demande de son collègue Georges Cuvier, Jean-Baptiste Berré y réalise en avril 1815 un portrait de la Vénus hottentote Saartjie Baartman. Il s'agit d'une huile sur bois d'une facture soignée et sensible, dont le dessin réaliste la représente nue sous quatre angles différents.
Berré se consacre essentiellement à la peinture animalière après son installation à Paris. Sa production, composée d'animaux de la ferme et de fauves étudiés d'après nature au Jardin des Plantes, est collectionnée par de riches amateurs de toute l'Europe qui apprécient la perfection de son talent d’exécution. Il compte parmi sa clientèle l'Impératrice Joséphine, le banquier Étienne Delessert, le marchand d'art Pierre Joseph Lafontaine, les collectionneurs Marcotte et De Wailly.
Il expose régulièrement sa production au Salon de 1808 à 1837, et y est récompensé à deux reprises par une médaille en 1810 et en 1817. Soucieux de conserver des liens artistiques avec sa contrée natale, il y envoie des œuvres qui sont présentées dans diverses expositions organisées en Belgique.
Actif à Paris pour le reste de sa carrière, il y meurt le 6 mai 1839.