Livre Salvador Dalí Museum Modern Art Thrall Soby 1946 Van Leyden Dessin

Rare livre sur Salvador Dalí* par James Thrall Soby, édité par The Museum of Modern Art, distribué par Simon and Schuster, New-York, 1946, dédicacé de la main Dalí "Pour Ragnar Bon jour de Salvador Dalí", accompagné d'un dessin à la page 42. Provient de la succession de la famille Van Leyden**.
Ce livre est en bon état général. Il est complet. Il est dédicacé sur la page de garde de la main de Dali au fils Ragnar Van Leyden.
Il est accompagné d'un petit dessin ou croquis (cf photo, 9,5 cm x 6 cm), découvert à la page 42-43, non signé, peut-être de Dali, qui a été retenu par la Commission d'Accréditation et de Catalogation de la Fondation Gala-Salvador Dalí pour passer ensuite en Commission d'expertise (la démarche pourra être poursuivie si souhaité par l'acheteur), le dessin n'est pas expertisé.
A signaler : la reliure est usée et abîmée par endroits, quelques tâches sur la couverture,  infimes traces de jaunissures sur le papier, voir photos.
Nous mettons d'autres objets et livres de cette collection en vente sur ce site.
* Salvador Dalí
marquis de Dalí de Púbol (1904-1989) est un peintre, sculpteur, graveur, scénariste et écrivain catalan de nationalité espagnole. Il est considéré comme l'un des principaux représentants du surréalisme et comme l'un des plus célèbres peintres du XXème  siècle.Sur les conseils de Joan Miró, il rejoignit Paris à l'issue de ses études et intégra le groupe des surréalistes où il rencontra sa femme Gala. Il trouva son propre style à partir de 1929, année où il devint surréaliste à part entière et inventa la méthode paranoïaque-critique. Exclu de ce groupe quelques années après, il vécut la guerre d'Espagne en exil en Europe avant de quitter la France en guerre pour New York où il fit fortune et résida huit ans. À son retour en Catalogne en 1949, il opéra un virage vers le catholicisme, se rapprocha de la peinture de la Renaissance et s’inspira des évolutions scientifiques de son temps pour faire évoluer son style vers ce qu'il nomma « mysticisme corpusculaire ».  Les thèmes qu'il aborda le plus fréquemment furent le rêve, la sexualité, le comestible, sa femme Gala et la religion.
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** Ernst Van Leyden (1892-1969) :
Peintre d’origine hollandaise. Jusqu’en 1914 il étudie dans les Académies des Beaux-Arts de Rotterdam, Bruxelles, Berlin et Londres. Tout d’abord proche l’expressionnisme, il ne réalise sa première œuvre abstraite qu’en 1948. A partir de ses trois ateliers de Los Angeles, Venise et Paris, il mène une vie faite de voyages incessants et de rencontres amicales avec les célébrités de son temps : Chaplin, Stravinski, Brecht, Dali, Picasso... Ses voyages à Vallauris  l'ont notamment inspiré par la suite son travail de céramiste. Son œuvre est reconnue et achetée par les plus grands musées du monde.  Dans les années 50, il pratique le collage de grand format dans le même esprit que Jasper Johns ou Rauschenberg, et s’applique à « révéler la vie secrète » des matériaux qu’il emploie.
Karin van Leyden (1906- 1977)
Né en Allemagne, Karin étudia à  la "Kölner Werkschule" à Cologne où elle eut comme professeur R. Seewald et J. Thorn Prikker. Marié à Ernst van Leyden avec qui elle a vécu et travaillé en France, au Portugal, en Grande-Bretagne, en Italie, à New York, Hollywood et au Mexique. Le couple se rendra également beaucoup en Egypte, en Syrie et au Liban. Ils passèrent également beaucoup de temps au studio parisien d'Ernst et dans leur  maison sur le lac de Loosdrecht en Hollande. Avec Ernst, Karin a rencontré plusieurs de ses contemporains, par exemple Marc Chagall, Jules Pascin, Ossip Zadkine et Francis Picabia. Elle a exposé à la Galerie Georges Bernheim en 1929. En 1932, après que la naissance de leur fils Ragnar, la jeune famille déménage à Rio do Milho au Portugal. En 1947, Karin et Ernst cherchent de nouvelles inspirations et partent pour un séjour prolongé au Mexique, afin de se plonger dans l'ancienne culture maya. En 1957, après avoir leur retour définitif en Europe, et des aller-retour entre Paris et Venise, Ernst achète une ferme abandonnée en dehors de Paris : Lieutel de L'Enclos. L'emplacement s'avère trop isolé pour Karin, qui ne peut y peindre des paysages. Elle préfère l'Italie, sa durée de vie et d'exubérance. Après 30 ans d'intimité créative, les deux artistes prennent donc des chemins différents. A partir de 1953, elle travaille sur des huiles sur toile puis sur des collages. Karin van Leyden finira par décéder à Lugano, en Suisse, en 1977.
Dimensions : 19,5 cm x 26 cm
Référence : F10 17


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