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Gaston Balande (1880-1971) Marché à Jumilac Dordogne Périgord

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Description de l’antiquite :

"Gaston Balande (1880-1971) Marché à Jumilac Dordogne Périgord"
Gaston BALANDE
(Madrid 1880 – Paris 1971)
Le marché à Jumilhac le Grand
Huile sur toile
H. 46 cm ; L. 55 cm
Signée en bas à droite

Descendant d'une famille protestante et saintongeaise, Gaston Balande, de son vrai nom Blandin, est né à Madrid le 31 mai 1880, naissance illégitime entre sa mère, fille de commerçant et son père, chef de gare.
Toute sa jeunesse, il vécut au café-restaurant de ses grands-parents à Saujon. Ce café existe toujours (place de la Gare). Enfant solitaire, il profitait du grenier de ses grands-parents pour s'intéresser à sa passion et crayonner. Gaston était âgé de 11 ans quand sa mère se maria avec Fernand Balande qui le reconnut officiellement. Son éducation fut courte et peu suivie par sa famille. Après son certificat d'études, il est placé comme apprenti chez divers employeurs à Saujon, puis chez le peintre-décorateur Pollard, à La Tremblade en décembre 1895.
Recommandé par l'avocat Mousset, Balande va découvrir la peinture par l'Abbé Alfred Couturaud, élève du peintre Henri Harpignies (1819-1916). En 1900, il s'installa à Paris et s'inscrivit au concours de l'Ecole des Arts Décoratifs où il rencontra le peintre Harpignies, grand peintre des paysages. Pendant plusieurs années, Balande exerça différents métiers peu rémunérés, et il profita de ses heures de liberté pour visiter les musées de la capitale et compléter ainsi son éducation artistique. En mars 1901, il réussit son concours à l'Ecole des Arts Décoratifs. Il effectua son service militaire comme infirmier et fut incorporé à Bordeaux, puis à La Rochelle et ensuite à Paris. Grâce au régime libéral, il put continuer son exploration artistique en prenant des cours de peinture. Il fut réformé à la suite d'une maladie pulmonaire. Pendant sa convalescence, il rencontra Claire Roux qui devint son épouse. Elle l'accompagna à Paris. Ils eurent un fils, Gaston Paul André Balande, qui suivit la voie de son père et devint artiste peintre (pour que les toiles de ce dernier soient reconnues pour son seul talent, il les signa sous le nom de Delauzières).
Gaston Balande continua ses petits emplois et travailla dans les ateliers de Fernand Cormon, Jean-Paul Laurens et de Rupert Bunny, ce qui lui permit d'affiner sa formation. En 1903, lors d'une exposition au Salon des Artistes français, il obtint le prix Edouard Lemaitre pour sa toile « Au Quai d'Orsay en hiver ». Il installa enfin son propre atelier à Etaples (Pas-de-Calais), où il peignit pendant ses vacances. En 1906, il obtint les encouragements de l'Etat et en 1907, il reçut le prix Marie Bashkirtseff.
En 1912, grâce à un prix de l'Institut lié une bourse, il entreprit des voyages à l'étranger, notamment en Belgique, en Hollande et en Espagne où il peint « L'asile de vieillards à Tolède » (visible dans la salle du conseil Municipal de la mairie de Saujon), et en Italie. Il s'inspira de ses découvertes pour en imprégner sa peinture. De retour à Paris, il se porta volontaire pour participer à des missions artistiques aux Armées et fut envoyé à Neuport (Belgique) et à Verdun. La Manufacture des Gobelins reconnut son talent artistique et le sollicita pour la création d'une tapisserie. Il exerça le métier de professeur à l'Ecole des Beaux-arts pour les cours d'été destinés aux étudiants américains de fontainebleau pendant 13 années. De 1931 à 1954, il fut conservateur des Beaux-Arts de La Rochelle.
En 1939, au retour de son séjour en Grèce et face au déclenchement des hostilités, il se retrouva à Lauzières. Accablé par la mort de son fils tué dans un bombardement à Mantes en 1941, il ne trouva de dérivatif à sa douleur que dans son travail. Nous lui devons le style « Paquebot » pour la décoration des paquebots « Normandie » et « De Grasse ». Sensibilisé par la naissance industrielle et économique du pays, Balande s'en inspira pour peindre.

Réalisé en plein cœur du XXe siècle, ce tableau représentant le château de Jumilhac et son marché estival est un élément rare dans l’iconographie périgourdine et dans l’œuvre peint de l’artiste. Un seul autre tableau local de Balande est connu et représente le célèbre château de Beynac, également très lumineux. Les vues de Jumilhac sont bien plus rares puisque ce magnifique château aux nombreuses tours est situé en dehors des circuits touristiques. Au nord du département, près de Thiviers, ce monument a été peint à plusieurs reprises par Jean-Georges Pasquet à la fin du XIXe.
 

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Gaston Balande (1880-1971) Marché à Jumilac Dordogne Périgord
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