(Périgueux 1918 – Razac sur l’Isle 2005)
Paysage du Grésivaudan
Huile sur isorel
H. 45 cm ; L. 56 cm
Signée en bas à droite, datée 1969
Provenance : Collection privée, région lyonnaise
Né à Périgueux au sortir de la Grande Guerre, Ribeyrol grandit sur les terres familiales de Razac sur l’Isle qu’il quittera pour sa profession de cheminot. Durant sa jeunesse il apprendra les rudiments des Arts sur les bancs de l’Ecole de Dessin aux côtés de Pierre-Robert Lucas, futur Prix de Rome en 1937, et Jean Cluseau-Lanauve. Ces amoureux du Périgord apprenaient sous la houlette de deux artistes bien connus : Robert Dessales-Quentin et Julien Saraben.
Ribeyrol travaille dans un premier temps à Grenoble, où il participe à de nombreux salons locaux dans l’entourage de la Société des Beaux-Arts de la ville. Sa passion pour le dessin et la peinture l’obligent à pratiquer quasi quotidiennement au sein de ce cercle pour faire évoluer son art avec plus de rigueur. Il remporte des prix à Grenoble et à Lyon, ville qu’il rejoindra en 1968 et où il ne manque pas de rejoindre la Société des Beaux-Arts…
Durant toutes ces années d’expatriation, Jean-Daniel Ribeyrol crée sans cesse, majoritairement des paysages de la Provence voisine, mais bien sûr des contreforts des Alpes ou de l’Auvergne. Quelques natures mortes ponctuent les paysages cloisonnés de couleurs qu’il aime à exposer.
En 1974, le peintre est à la retraite et peut se consacrer à plein temps à sa passion devant les paysages du Périgord. Peu après il crée au sein de la Société des Beaux-Arts du Périgord, « l’Atelier » qui perdure encore aujourd’hui, étant un lieu de rencontre et de pratique hebdomadaire. De 1986 à 1990 il préside la Société qu’il a très sérieusement étoffée.
En 1988, une grande exposition de son œuvre est organisée à Périgueux, et une autre en 2015 à Razac sur l’Isle.
Ce paysage de l’Isère est typique des œuvres de Ribeyrol autour des années 1950/70. En amont de Grenoble, le Grésivaudan est une vallée encaissée s’étendant sur une quarantaine de communes. On y voit une grange et une maison derrière des arbres sans feuilles au début du printemps. Ce paysage est surmontée par un massif montagneux enneigé.
La touche du peintre est ici déjà très cloisonniste, mais pas encore à son apogée qu’il atteindra dans en Périgord quelques années plus tard.