CLAUDE VALLET (1927- 2018) / Les oliviers jaunes en Provence- Vars /huile sur toile

Magnifique huile sur toile de CLAUDE VALLET, LES OLIVIERS JAUNES, dans la montagne provençale, dans le Var.

Signée du cachet de l'atelier en bas à droite et sur le revers de la toile.
Datée 53 (1953).

Oeuvre très représentative de sa période de transition d'une figuration poétique vers une synthèse cézanienne aux limites de l'abstraction.

73 x 92 
(Pas de cadre)

Claude VALLET (1927-2018)
Entre 1940-1945 :
-Ecole des Arts Appliqués
-Ecole des Beaux-Arts
-Ecole des Arts et Métiers de la ville de Sèvres (Ecole Estienne)

Il est l’élève successivement de :
-         André Auclair (peintre, céramiste et cartonnier de tapisserie), enseignant aux ateliers des Beaux- Arts, boulevard de Montparnasse
-         Jean Lombard
-         Jean Margelle, professeur à l’Ecole Estienne

Années 1950/1960 :

- Deuxième prix Charles PACQUEMENT au musée d’Art Moderne de la Ville de Paris- Palais de Tokyo (1956)
- Salons d’Automne au Grand-Palais des Champs Elysées
Nombreuses expositions aux salons de la Peinture et de la sculpture de Toulon notamment avec le groupe des 5 (Baboulène, Fusaro, Guerrier…)
- Exposition au Salon du Revest-les-Eaux
- Exposition à la galerie Transposition avec Lily Massson et Jean Bordes (1969)
- Centre Culturel Chaillot-Galliera, avenue Georges V, Paris (1985)
 
Après une solide formation dans les écoles d’art décoratif et dont il a suivi les cours avec rigueur et enthousiasme il travaille après-guerre pour des sociétés de publicité auxquelles il fournit de nombreux projets.
Mais l’enseignement des peintres, Jean Lombard et Jean Marzelle lui communique une passion pour la peinture de chevalet. Il sera aussi l’ami des peintres Manessier, Bazaine, Baboulène.
Dans les années 50, il est inspiré par le Midi et l’environnement naturel du village du Revest (Var) où il réside. Il se consacre surtout à des recherches constructives autour du paysage minéral de la montagne provençale et des champs d’oliviers. Il évolue ainsi grâce à son métier maîtrisé et puissant, de la figuration poétique vers une synthèse cézannienne qui dans les années 1950 /1960 le mène aux franges de l’abstraction.