Croix de bois, croix de fer
Aux anneaux, point de mensonge. Planches, suspensions, élans et tourbillons ne souffrent aucune défaillance. Tenir en équilibre sur les mains, lutter contre la pesanteur pour rester en équerre entre les anneaux de bois ou de métal, tenir la fameuse croix de fer : plus que l’audace (rares sont les chutes), c’est le contrôle d’un corps façonné, tendu et musclé qui est apprécié. Au XIXe siècle, et alors que ces figures, aujourd’hui classiques, sont déjà présentées sur les pistes, on vient admirer les gymnasiarques, dont les exercices, détournés sur les pistes au profit du spectacle, rappellent que l’époque est au développement du travail corporel raisonné.
Et donc, il n'y a plus qu'à s'y mettre... Ces agrès en fer forgé, munis de doubles ressorts permettent de compenser la force du gymnaste... à essayer...
Objet rare en parfait état.