Il manque sa main gauche et son bourdon ainsi que l'extrémité du pied droit de l'ange et l'extrémité de la patte gauche du chien. Un manque également d'une partie du socle n'entravant pas la stabilité de la statue. Usures importantes de polychromie.
Hauteur 103 cm, largeur 65 cm.
Saint Roch, né à Montpellier vers 1350, mort à Voghera en Italie vers 1378, est un pèlerin et thaumaturge français, honoré le 16 août, à qui l'Église accorde le titre canonique de confesseur (car ayant beaucoup souffert au service de la foi mais sans subir le martyre). En termes de culte populaire, il est principalement le saint patron de tous les pèlerins ainsi que de nombreuses confréries ou corporations notamment des chirurgiens, des dermatologues et des apothicaires (pharmaciens). Son culte, né d'abord en France et en Italie, est devenu très populaire et s'est répandu dans le monde entier.
Orphelin et héritier d’une grosse fortune, il décide de se séparer de tous ses biens et de partir en pèlerinage pour Rome. Lors de son séjour, il guérit des malades de la peste qui sévissait à cette époque, en traçant sur eux un signe de croix. Il contracte lui-même la terrible maladie et décide de s’isoler dans une forêt. La légende dit qu’un chien lui apportait chaque jour du pain et qu’une source se mit à jaillir miraculeusement pour l’abreuver. Un ange vint soigner ses plaies. Guéri, il s’en retourne à Montpellier où, victime d’une traîtrise, il finit ses jours en prison.
Son culte se développa progressivement au XVe siècle et sa canonisation n’eut lieu qu’au XVIIe siècle. Cependant, sa popularité fut immense, tant que les épidémies de peste durèrent, même si elle déclina un peu par la suite.
Au XIXe siècle, il revint sur le devant de la scène grâce à un «transfert de spécialité» qui s’opéra vers la protection du bétail.
Saint-Roch est presque toujours représenté en pèlerin, avec bourdon, coquille, pèlerine et gourde. Il est accompagné d’un chien tenant dans sa gueule une miche de pain, et parfois d’un ange qui soigne ses plaies.
Saint-Roch relève généralement son manteau afin de découvrir un bubon sur la cuisse, ce qui permet de le différencier de Saint-Jacques, autre pèlerin.