Aquarelle représentant le Croisic signée située et datée en bas à droite
André Planson est un artiste peintre, graveur, lithographe, illustrateur et décorateur français né en 1898. Il accomplit ses études au collège de Meaux, où il fait montre de qualités artistiques précoces. Excellent violoniste, il hésite longtemps entre peinture et musique.
Dès 17 ans, il fréquente l’atelier du peintre Paul Mène, à Champigny, qui lui transmet son amour du paysage. Il décide alors de s’installer à Paris pour y suivre les cours de l’Académie Ranson.
Avec un groupe d’amis peintres, Brianchon, Caillard, Cavaillès, Legueult, Limouse, Oudot, Jean-François Thomas et Terechkovitch, il crée un mouvement informel, réuni par la même volonté́ de traiter la figuration. Des couleurs franches et gaies inspirées des fauves, des touches larges et grasses qui n’appartiennent
qu’à eux, et surtout une inspiration roborative, pleine de joie et d’optimisme, à cent lieux des tendances mortifères de l’expressionnisme.
Le succès est immédiat, car cette façon de peindre correspond au désir des amateurs d’art. Loin des affèteries et de la stylisation de l’Art Déco, André́ Planson peint avec joie. Ses œuvres sont pleines d’assurance et surtout totalement dépouillées d’intentions intellectuelles ou engagées. Il retranscrit les paysages, les natures mortes et les corps féminins dans un style pictural à la fois ardent et équilibré́, pour faire partager sa vision généreuse de l’existence. Ses séjours en Bretagne sont fréquents.
Après la guerre, André Planson fait partie des artistes figuratifs qui continuent à attirer les faveurs du public et des collectionneurs.
Il participe à la biennale de Venise en 1938, à celle de Sao-Paulo en 1949.
Le groupe d’amis peintres auquel il appartient est alors baptisé « peintres de le Réalité́ poétique » par Gisele d’Assailly (1949) journaliste et critique d’art qui publie un livre sur eux.
Pierre Mac-Orlan lui a consacré́ un essai. On lui consacre une rétrospective au musée Rath à Genève en 1952 et une exposition au musée Galliera à Paris en 1960, sa carrière est couronnée par son élection à l’Institut cette même année. Il est déjà nommé Chevalier de la Légion d’Honneur en 1949.
Il meurt le 29 septembre 1981 à Neuilly.