Anse à arête médiane, ballante sur des oreillons.
Couvercle faisant office d’écuelle à frêtel latéral.
Sur le fond extérieur, et à l’intérieur du couvercle, poinçon de Jacques DUSAUSSOIS, maître à PARIS en 1763.
Contrôle de la ville à la navicelle.
Au XVIIIe s. et encore au XIXe s., les classes sociales populaires se nourrissent essentiellement de soupe trempée (de pain), à base de choux, pois, navets, cardes. Les moins indigents y ajoutent quelques morceaux de lard.
Munis de leur porte-dîner, les ouvriers, paysans, employés, écoliers consomment leur dîner entre 11 h et 13 heures, sur leur lieu d’activité. Si on considère la nature du métal du porte-dîner, l’étain fondant à 230°, il paraît impossible d’en faire réchauffer le contenu sur une source de chaleur. Le dîner, par obligation devenait ainsi, un simple pique-nique.
On pourrait s’étonner de l’étroitesse des zones géographiques de production de ces porte-dîners : Ile de France, Beauce, Anjou, Champagne, Bourgogne Auxerroise. C’est que probablement dans les autres régions, on utilisait des matériaux différents de l’étain pour fabriquer des récipients destinés au même usage.
C’est ainsi que des petits chaudrons couverts, des marmites en cuivre, des pots en terre cuite, des gamelles en fer blanc faisaient très bien l’affaire.
Hauteur au couvercle : 18 cm.
Diamètre à l’équateur : 18 cm.
Époque XVIIIe s.
Très bel état.
Envoi gratuit par COLISSIMO pour la France métropolitaine.