Travail de haute qualité à l'image de l'alternance de montage de pièces en bronze doré au mercure et de pièces en bronze patiné vert antique ainsi que la ciselure des décors.
Modèle donné en litterature comme etant celui du bronzier Claude Galle *
à noter qu'il manque une bobèche et des usures d'usage mais reste en très bon etat pour des bougeoirs qui ont plus de 2 siècles.
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*Claude Galle est l'un des plus éminents bronziers et fondeurs-ciseleurs de la fin de l'époque Louis XVI et de l'Empire.
En 1786, il devient maître fondeur. A la mort de son beau-père en 1788, Galle prend la direction de l'atelier, qui devient l'un des plus importants de Paris, employant, au plus fort de son activité, près de 400 artisans. Galle déménagea d'abord l'atelier quai de la Monnaie (plus tard quai de l'Unité), puis, en 1805, au 60 rue Vivienne.
Le garde-meubles de la couronne, sous la direction du sculpteur Jean Hauré de 1786 à 1788, l'honore de plusieurs commandes. Galle a travaillé avec de nombreux artisans remarquables, tels que Pierre-Philippe Thomire ; il a fourni la majorité du mobilier en bronze du château de Fontainebleau sous l'Empire. Il reçut de nombreuses commandes impériales, pour des luminaires, des boîtes d'horlogerie et des vases pour les palais de Saint-Cloud, des Trianons, des Tuileries, de Compiègne et de Rambouillet. Elle alimente les palais italiens de Monte Cavallo à Rome et de Stupinigi près de Turin.
Considéré comme l'un des bronziers les plus importants de la fin du XVIIIe siècle et du début du XIXe siècle, Claude Galle est aujourd'hui une référence du bronze de style néoclassique.
Il assure le garde-meuble impérial, meubler ainsi les châteaux de Compiègne et de Fontainebleau. Prenant sa retraite en 1813, il est remplacé par son fils Gérard-Jean. Ces objets, autrefois très appréciés des Anglais et des Russes, ont inspiré des bronziers comme Andrei Voronikhin (1759-1814) et Friedrich Bergenfeldt (1768-1822). Il meurt en 1815 après avoir produit des œuvres qui font la fierté de grandes collections.