Le mouvement a un cadran en émail signé : « ARMINGAUD LÁÎNÉ À PARIS » (Paris, Rue Meslay, Bd de la Porte Saint-Martin, 1806-1813), avec chiffres romains et aiguilles plaquées or. L'horloge est dotée d'un mouvement à ancre à ressort de 8 jours avec pendule à suspension en soie, mécanisme de sonnerie toutes les demi-heures sur une petite cloche en argent. L'horloge et la signature se trouvent dans "French bronze clocks" d'Elke Niehuser et dans les livres La pendule française de Pierre Kjellberg.
Jean-Simon Deverberie (1764-1824) est l'un des plus importants bronziers parisiens de la fin du XVIIIe siècle et des deux premières décennies du siècle suivant. Marié à Marie-Louise Veron, il semble qu'il se soit spécialisé presque exclusivement dans la fabrication d'horloges, de flambeaux et de bougeoirs décorés de personnages exotiques. Il installe son atelier successivement rue Barbette en 1800, rue du Temple en 1804 et enfin rue des Fossés du Temple entre 1812 et 1820. Les dessins de ses créations sont conservés au Cabinet des Estampes de la Bibliothèque Nationale de Paris. Un exemple est "La Forge de Cupidon".