La jeune femme est représentée en buste, vêtue d’une robe bleue, chemiser blanche et une tunique brodée d’or. Les agrafes de pierres précieuses retiennent les riches étoffes et son bustier de drap d’or est décoré de broderie d’argent et incrusté de pierres précieuses.
Un ruban bleu est noué dans ses cheveux bruns bouclés, partiellement attachés et divisée par une raie au milieu. Les mèches épaisses ondés partent du milieu du front, descendent le long des joues et tombent derrière les épaules ; une longue boucle s'en détache et se répand sur la poitrine.
La jeune princesse au regard vif et aimable brille par l’éclat de son jeunesse, mais aussi par sa détermination de devenir la reine des français.
Ecole Française de la fin du XVIIème siècle
Huile sur toile de forme ovale
Dimensions : h. 67 cm, l. 55 cm
Cadre d’époque Louis XIV en bois doré et sculpté à décor de feuilles de lauriers
Dimensions encadré : H. 86 cm, l. 73 cm
Marie Anne Christine Victoire Josèphe Bénédicte Rosalie Pétronille de Bavière, née Maria Anna Christina Victoria von Bayern, est une princesse bavaroise née le 28 novembre 1660 à Munich et morte à Versailles le 20 avril 1690.
Fille aînée de l’électeur Ferdinand-Marie de Bavière et d’Henriette de Savoie, Marie-Anne de Bavière, dès ses huit ans, est promise à son cousin Louis de France dit le « Grand Dauphin », qui en a sept (1668).
En vue d’une si brillante destinée, la future reine de France reçoit une éducation fort soignée. Outre sa langue maternelle, l’allemand, elle parle couramment le français et l’italien, et sait le latin. Elle manifeste très tôt sa joie et sa fierté de devenir dauphine de France, pays dont elle se sent déjà très proche, n’oubliant pas que sa mère Henriette-Adélaïde de Savoie, fille de Christine de France et petite-fille du roi Henri IV, était elle-même une cousine germaine du roi Louis XIV.
Après son mariage Marie-Anne devient la deuxième femme la plus importante à la cour après sa belle-mère, la reine Marie-Thérèse, épouse du roi Louis XIV.