Conrad Kickert (1882-1965) "Pont sur le Tarn, Florac 1936" Expressionniste ami d'Osterlind, Pays-Bas, Toorop, Moscou, Ploumanach...

SUPERBE huile/ panneau d'isorel de Conrad Kickert signée en bas au centre + contre-signée, datée 09/36 + située Pont sur le Tarn, Florac Lozère au dos + nom du Galerie à Montpellier.
Format hors cadre 46x55cm.
Il s'agit effectivement d'une magnifique composition expressionniste de Conrad Kickert qui peint un pont surt le Tarn à Florac en Lozère en 1936; réalisée pendant sa période de maturité, Kickert est alors en pleine possession de ses moyens, sa touche est puissanten, riche en matière car posée en partie au couteau, et sa palette typique, faite de bruns, roux, ocre, verts, bleu ciel ou blanc.
La Lozère fut un de ses régions de prédilection, avec le Cantal et la Bretagne, 3 régions où il viendra très souvent en compagnie de l'un de ses meilleur ami, Anders Osterlind. En effet, après sa période Bretonne à Ploumanach dans les années 1915/1920, Kickert rencontrera Anders Osterlind, soit en Bretagne soit à Honfleur, alors ils ne se quitteront quasiment plus, peignant et exposant ensemble. Je pense qu'ils s'influenceront aussi l'un de l'autre car leur peinture ont beaucoup de similitudes.
Conrad Kickert (Johan Conrad Theodoor Kickert), né le 23 novembre 1882 à La Haye au 10, rue du Schlosstrat, et mort à Paris le 26 juin 1965, est un peintre autodidacte, un critique d'art et un collectionneur d'art hollandais.

Son père est Cornelis Johannes Kickert, sa mère Anna Maria Margareta Vigelius.
Entre 1903 et 1910, il travailla à Dombourg avec, notamment Jan Toorop et à Bergen. Il a été l'un des premiers cubistes des Pays-Bas. En 1910, il fonde le Modern Art Circle à Amsterdam, avec Piet Mondriaan, Jan Sluyters et Jan Toorop. Le Cercle d'Art Moderne a organisé plusieurs expositions au Stedelijk Museum en 1911, 1912 et 1913, qui ont eu un fort impact.
À partir de 1912, Conrad Kickert a principalement vécu à Paris, à Denfert-Rochereau, ou boulevard Raspail, où il avait déjà rendu visite à son ami Lodewijk Schelfhout. Avec Schelfhout et Mondrian, il a emménagé dans un atelier à Montparnasse et a exposé avec des peintres tels que Georges Braque, Raoul Dufy, Henri Matisse, Maurice Utrillo, Kees van Dongen et Maurice Vlaminck.
Il a participé trois fois aux expositions de la société russe d'avant-garde "The Knave of Diamonds". En 1913, lors d'expositions successives à Moscou et à Saint-Pétersbourg, Kickert expose deux œuvres (Côte (esquisse), Study for a picture). En 1914, il expose quatre œuvres (La Baie, Esquisse pour le chapeau de Napoléon. La Bretagne et La Baie de Saint-Quirec) à Moscou.
La Première Guerre mondiale qui a éclaté a brisé les liens de Kickert avec l'avant-garde russe. Pendant la première guerre mondiale, il retourne d'abord à La Haye, puis à partir de 1919, il s'installe définitivement en France, 33, rue Boissonade (14^e arrondissement de Paris), bien qu'il se rende régulièrement aux Pays-Bas.
À partir des années 20, Kickert a commencé à adopter un style plus naturaliste. Comme thème, il choisissait souvent des figures, des paysages et des natures mortes. Comme il continuait souvent à travailler avec le couteau à palette plutôt qu'avec un pinceau, son travail conservait un aspect contemporain. Il est plus connu en France qu'aux Pays-Bas.
En 1926, il expose à la Rétrospective du Salon des Indépendants les toiles Coucher de soleil, Clair de lune, Plouman'ach et Nature morte et au Salon d'automne L'Odalisque et Nature morte de fleur et de fruits.
Il vit essentiellement dans le Cantal pendant la Seconde Guerre mondiale.
Un musée rassemblant de nombreuses œuvres a été ouvert en 2016 à Saint-Jacques-des-Blats  dans le Cantal, département où il avait vécu pendant la Seconde Guerre mondiale

Cette peinture est en très bon état, je signale 2 minis trous sur le haut du panneau mais cachés par le cadre; peinture non nettoyée récemment; vendue dans un assez joli cadre ancien en bois.
Oeuvre garantie authentique