Vierge à l’Enfant avec des âmes du Purgatoire
Papier mâché laqué et doré avec base en bois polychrome
cm 96,5 x 37,5 x 28
"En ce temps-là je demandai au Seigneur Jésus : 'Pour qui dois-je encore prier?'. Jésus me répondit que la nuit suivante il me ferait connaître pour qui je devais prier. Je vis l’Ange Gardien, qui m’ordonna de le suivre. Dans un moment je trouvai dans un lieu brumeux, envahi par le feu et, en il, une foule immense, d’âmes souffrantes. Ces âmes prient avec une grande ferveur, mais sans efficacité pour elles-mêmes : nous seuls pouvons les aider. Les flammes qui les brûlaient, Ils ne me touchaient pas. Mon Ange Gardien ne m’abandonna pas un seul instant. Et je demandai à ces âmes quel était leur plus grand tourment. Et ils me répondirent unanimement que leur plus grand tourment était le désir ardent de Dieu. Regarde la Madone qui visitait les âmes du Purgatoire. Les Les âmes appellent Maria Stella del Mare. Elle leur apporte un rafraîchissement ".
(Journal de sœur Faustina Kowalska p. 11)
Religieuse polonaise, sainte Faustine Kowalska (1905-1938) réinterprète dans les pages de son témoignage le rôle ancien de la Vierge comme sauveuse et partisane des âmes du Purgatoire. Le Concile œcuménique Vatican II a établi que, prise au Ciel, la Mère de Dieu devait opérer une intercession continue en faveur de ces enfants en attente du Paradis qui se trouvaient dans le lieu, cité pour la première fois par le pape Grégoire le Grand dans ses Dialogues, dans lequel attendre l’expiation des fautes terrestres. Sainte Brigitte de Suède, née en 1303, témoigne que les âmes purgatoires se sentent soulagées d’entendre le nom de Marie tandis que, un peu plus tard, Saint Bernardin de Sienne (1380-1444) Il se souvint que l’intention principale de la Vierge était d’atténuer les souffrances des âmes en attente de la vie éternelle.
Beaucoup de théologiens successifs ont réaffirmé l’importance directe du rôle de la Vierge dans le processus de salut dans les limites du Purgatoire, parmi tous saint Alphonse-Marie de Liguori (1696-1787); l’aide offerte par les fidèles, qui peuvent réciter en intention des défunts la prière du Rosaire, resta également utile selon l’interprétation suivante. Dans la présente sculpture, les âmes sont figurées dans les flammes canoniques de souvenir augustinien, en adoptant une pratique iconographique utilisée aussi bien pour les peintures que pour les sculptures de chaque époque : que l’on rappelle à ce propos les œuvres d’un sujet analogue de Luca Giordano (Basilique de San Pietro di Castello, Venise), Ludovico Carracci (Pinacothèque vaticane, Musées du Vatican), Orazio de Ferrari (Église de S. Ambrogio, Voltri) ainsi que le groupe statuaire réalisé avec le même matériau que le présent, la apecartsta, œuvre de l’école de Leccese du XXe siècle (Eglise Mère de Santa Maria di Licodia).