j'attribue le portrait par tradition familiale, cette oeuvre était accompagnée d'une photo plus tardive de l'artiste en 1931 quand elle etait venue se produire à Montargis (celle-ci sera bien sûr accompagnée du portrait) .
Notre photographie est colorisée et représente vraisemblablement l'artiste dans un de ses rôles.
Beau cadre en bois doré d'origine de style Louis XVI.
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Europe 40€
Reste du monde 65€
*Paul Nadar est le fils de Félix Tournachon (dit Nadar). Suivant les pas de son père, Paul se lance dans la photographie, ce qui est l'occasion d'une collaboration étroite entre les deux hommes, qui ont notamment partagé leur atelier et réalisé ensemble une série de photographies du chimiste Eugène Chevreul en 1886. Toutefois, des divergences artistiques apparaissent entre le père et le fils. Tandis que Félix privilégie les poses solennelles et graves, son fils a une conception plus fantaisiste de la photographie. Paul utilise parfois des trucages et s'intéresse davantage aux gens du spectacle.
Paul Nadar réutilise le pseudonyme Nadar avec la permission de son père, mais cette fois en y ajoutant son prénom, tandis que son père l'utilisait seul.
Il est président-fondateur de la Société des auteurs photographes et président de la Chambre syndicale de la photographie et de ses applications.
Il est enterré à Paris au cimetière du Père-Lachaise (36e division).
*Anne-Marie Lacombe, dite Marie Leconte, fait ses classes en province, s'essayant à tous les emplois, puis joue le mélodrame à Paris, à la Porte-Saint-Martin et au Château-d'Eau. Madame Segond-Weber l'aide de ses conseils et l'emmène en tournée, lui faisant travailler les rôles classiques d'Aricie (Phèdre) et de Julie (Horace). De retour à Paris, elle joue au Vaudeville et au Gymnase les héroïnes d'Alfred Capus et de Marcel Prévost.
Engagée à la Comédie-Française, où elle bénéficie des leçons et de la protection de Julia Bartet, elle débute en 1897 dans Mimi de La Vie de bohème, puis Henriette des Femmes savantes.
Elle remplit avec grâce les rôles de son emploi – ingénuités et jeunes premières –, joue les Élise et Mariane de Molière, Rosine du Barbier de Séville, Chérubin du Mariage de Figaro, aborde les soubrettes avec Lisette du Jeu de l'amour et du hasard et Marinette du Dépit amoureux. Sa sensibilité délicate convient à la psychologie nuancée des jeunes premières modernes, dans la lignée de la Suzanne du Monde où l'on s'ennuie d’Édouard Pailleron. Elle est l'interprète de Paul Hervieu (Le Dédale), Eugène Brieux (Le Berceau) Maurice Donnay (Paraître), Henri Lavedan (Catherine), André Rivoire (Le Roi Dagobert), Miguel Zamacoïs (La Fleur merveilleuse), Georges de Porto-Riche (La Chance de Françoise)... Elle reprend Suzel de l'Ami Fritz et crée La Paix chez soi de Courteline, avec Féraudy.
Elle reste pour le public la délicieuse créatrice de Primerose et de L'amour veille de Flers et Caillavet. En 1915, elle incarne Colette Baudoche dans l'adaptation théâtrale du roman patriotique de Maurice Barrès. Elle se retire en 1927 et est nommée sociétaire honoraire l'année suivante. Sa représentation de retraite en 1930 rassemble de nombreuses vedettes. Après son départ de la Comédie-Française, elle joue encore sur les boulevards, notamment Madame Sans-Gêne.