(Douai, 1860 – Juan-les-Pins, 1941)
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Femme sur un chemin
Aquarelle sur papier
31x23,5 cm / 42,5x34,5 avec son cadre
Signée en bas à gauche « henri duhem »
D’abord avocat, Henri Duhem décide en 1893 de se consacrer à sa passion, la peinture et mène une carrière couronnée de succès. Membre de l’Institut, commandeur de la Légion d’honneur, il expose avec la Société nationale des beaux-arts, la Société nouvelle des peintres et des sculpteurs, les Aquarellistes français et il est aussi l’un des fondateurs du Salon des Tuileries.
Proche d’Henri Le Sidaner, il fait partie comme lui des peintres qualifiés d’intimistes, s’efforçant avec réalisme et poésie d’« exprimer la vie intérieure des choses ou des êtres »[1]. Paysagiste, Henri Duhem célèbre tout particulièrement la beauté de sa ville natale, Douai, et du Nord de la France, mais ses voyages en Belgique, en Hollande ou à Venise, lui fournissent également des motifs à peindre à l’huile ou à l’aquarelle.
Ici, le sommet de montagne à l’horizon et la luminosité bleue-violacée évoquent les bords des lacs de Savoie, où Henri Duhem se rend à plusieurs reprises. En 1904, 1906, 1912 et en 1914, il expose ainsi plusieurs aquarelles du lac Léman au Salon de la Société nationale des beaux-arts et à la galerie Georges Petit. Il présente également aux Aquarellistes des vues du lac d’Annecy en 1921 et du lac du Bourget en 1922 et 1930. Notre aquarelle est possiblement une vue de ce dernier, la silhouette de la montagne au loin pouvant permettre de l'identifier comme la Dent du chat.
[1] Camille Mauclair, L.A.S. à Maurice Denis, St Leu Taverny, sans date, Archives départementales des Yvelines, Ms 7819.