Giovanni Battista Castello, Dit "le Génois" (1547 - 1637), Madeleine Pénitente flag

Giovanni Battista Castello, Dit "le Génois" (1547 - 1637),  Madeleine Pénitente
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Description de l’antiquite :

"Giovanni Battista Castello, Dit "le Génois" (1547 - 1637), Madeleine Pénitente"
Giovanni Battista Castello, dit "le Génois" (1547 - 1637)
Madeleine pénitente
Gouache sur parchemin, cm 21 x 17
Cadre photo cm 26 x 22


La précieuse peinture à tempera sur parchemin est à rapporter à la main du peintre Giovanni Battista Castello (1547-1637), dit "il Genovese" pour le distinguer de l’homonyme contemporain, architecte et peintre, dit "il Bergamasco". Frère aîné de Bernardo, célèbre peintre du tardif maniérisme ligure, il commença son activité dans le domaine de l’orfèvrerie religieuse, à laquelle il ajouta bientôt l’art de la miniature, art auquel il finit par se consacrer entièrement et avec plus de satisfaction, la ramenant à un succès et à une diffusion qu’elle ne connaissait pas depuis le Moyen Âge et qu’elle trouvait maintenant dans le climat spirituel et culturel de la Contre-Réforme incitation et justification.
Dans les sources, il est cité comme autodidacte, mais il est certain qu’il fréquente assidûment l’atelier de Luca Cambiaso, où il tire tout le bagage culturel que ce centre d’éclectisme artistique comporte et auquel il ajoute l’expérience des graveurs nordiques, le maniérisme tosco-romain, les ascendances vénitienne et émilienne, une forme de purification baroque et, surtout, l’aspiration à éluder l’intellectualisme artificiel, préférant un besoin inconscient de simplicité, de pureté, de châtiment, de cette "primitivité" qui s’est identifiée, parfois, même dans la période de la Contre-Réforme, avec les attitudes piétistes.
Dans le sillage du Change et des Tavarone, Castello fut appelé en Espagne par Philippe II, où il minit pour le roi, en 1584, entre autres livres sacrés destinés à l’Escorial, un important Antifonario. Cette commission lui procura une gloire de réflexe immédiat dans son pays. Sa réputation fut telle qu’en 1606 le Sérénissime Gouvernement génois le déclara "peintre "excellentem" au-dessus des autres éminents, et exempté des lois, et des chapitres, auxquels les Professeurs de Peinture soumettaient indignement à Gênes".

Le corpus de ses œuvres est particulièrement nourri en raison de la durée exceptionnelle de son activité intense, d’autant plus que, comme l’a cité Soprani, le peintre avait l’habitude de conserver "chacun de ses petits papiers, seulement esquissés" "quelques livres d’une infinité de miniatures ... avec beaucoup d’empressement à ce que personne ne fasse mal" même avec l’intention qu’ils "facilitent le chemin de celui qui voudrait entreprendre la miniature" (Soprani-Ratti, Vite de' Pittori, Scultori e Architetti Genovesi, 1769, pp. 110). L’Alizeri cite également que dans les collections patriciennes génoises, par exemple celle de Spinola, ou celle du marquis Pietro Rostan, qui possédait huit miniatures du château, étaient conservés des manuscrits et des livres enluminés, petits parchemins avec des histoires de l’Ancien et du Nouveau Testament et de minuscules paysages avec des ruines architecturales et animales.

Dans le parchemin examiné, destiné à la commande patricienne génoise d’images pour la dévotion privée, nous trouvons sa palette harmonieuse et harmonieuse typique, l’exécution est soignée à la fois dans la matière chromatique et dans le dessin, le paysage aéré est interprété comme une nature agréable et élaboré sur plusieurs étages. La Madeleine pénitente est représentée au centre au premier plan, entourée de ses éléments iconographiques typiques, comme le crâne, faisant allusion à l’existence passagère de la terre, le fléau et le pot des onguents.
Des œuvres similaires sont conservées aussi bien dans des collections privées que dans des musées, italiens et internationaux. Des comparaisons ponctuelles peuvent être effectuées par exemple avec le Baptême du Christ de la collection du Palais Mazzetti à Asti, ou avec la miniature représentant la Remise des clés à saint Pierre, aujourd’hui à Paris au Musée du Louvre.
Prix: 2 497 €
Artiste: Giovanni Battista Castello, Dit "le Génois" (1547 - 1637)
Epoque: 16ème siècle
Style: Autre style
Etat: Bon état

Matière: Parchemin
Largeur: 17
Hauteur: 21

Référence (ID): 1121828
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Giovanni Battista Castello, Dit "le Génois" (1547 - 1637), Madeleine Pénitente
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