S.l.n.d. (ca. 1925), 1 vol. in-4° (318 x 235 mm) cartonnage souple marron, plat supérieur titré et illustré d’un élément de ferronnerie, de 17 planches sur onglets maintenus par deux rivets.
Petit accident recollé au do.
Très beau catalogue de présentations de réalisations de ferronnerie d’art des Etablissements Maison.
22 photographies originales, tirage argentique, collées sur 17 planches cartonnées avec mention imprimée des établissements.
Toutes les réalisations portent un titre manuscrit à l’encre noire en marge.
On y retrouve : Porte de la Cour des Métiers, Arts décoratifs 1925 - Porte de vestibule Louis XIV, Château de Rouez (Aisne) - Baie du Pavillon Lalique , Arts décoratifs 1925 - Balcons et rampe du Perron à Chauny - Porte Marchand de Vins à Dijon - Rampe Escalier d’honneur Grand Palais - Rampe Louis XVI, rue Pergolèse à Paris - Rampe Louis XIII, Château de Rouez (Aisne) - Rampe à Chauny (2) - Rampe Louis XIII dans la Creuse - Rampe à Troyes - Balcon Grand Palais, Arts décoratifs 1925 - Balcons, Vérandah (sic), appliques à Chauny - Balcon (Propriété Vans la Creuse) - Balcon modernes (7) - Balcon Propriété à Tulle.
Au verso de la couverture, adresse manuscrite de J. Moutard, propriétaire des établissements Maison à partir de 1920 ; et cachet d’appartenance de Max BOISSY, architecte à Troyes.
« Les Etablissements Maison - Ferronnerie d’Art, Les Riceys (Aube) - sont fondés en 1860 par Louis-Ernest Maison (1841-1920), forgeron issu d'une famille de serruriers d'art actifs depuis 1749. Ils sont reconstruits après la Première Guerre mondiale à leur emplacement actuel sur le site d'un ancien moulin à farine. Une partie des ateliers est remplacée par des travées en sheds vers 1950. Le site était desservi par un embranchement ferroviaire du CDA.
Louis Maison contribue largement à imposer la vogue du fer forgé dans l'architecture comme chez les particuliers. Ses œuvres se répandent à Troyes (grilles de la préfecture, du palais de justice, de la Caisse d'épargne, du chœur de la cathédrale), en France (ferronneries des hôtels de ville de Sens et de Roubaix, rampes de l'escalier d'honneur du Grand Palais à Paris) et à l'étranger (grille du palais du gouvernement à Dakar). À côté de la serrurerie artistique, l'entreprise réalise des constructions métalliques en tous genres : charpentes, combles, planchers, ponts, halles et marchés, marquises, serres, jardins d'hiver... Louis Maison accumule les distinctions : premier prix à l'Exposition universelle de Paris de 1878, médailles d'or aux Expositions universelles de 1889 et de 1900, aux expositions de Moscou (1891), Chicago (1893), Saint-Louis (1904), Milan (1906) et Londres (1908), aux expositions de Reims, Nancy, Dijon, Orléans, Troyes, etc... L'entreprise ricetonne devient fournisseur de l'État et de la Ville de Paris.
En 1920, Jean Moutard, petit-fils du fondateur, prend la succession. L'activité de restauration se substitue progressivement à l'activité de création. En 1936, la société assure la réfection du dôme des Invalides à Paris. La même année, elle débute la réhabilitation des balcons, grilles et fontaines de la place Stanislas à Nancy, travail qui s'achève en 1978. En 1960, l'entreprise compte une soixantaine d'employés. Jacques Moutard, puis Jean-Noël Moutard en assurent la direction jusqu'à nos jours. En 1978, les ateliers restaurent la statue de Vercingétorix d'Alise-Sainte-Reine (Côte d'Or). De 1982 à 1986, ils participent à la réfection de la statue de la Liberté à New York. En 2005, l'entreprise fonctionne sous la raison sociale Serrurerie Moutard et travaille à 80 % pour les Monuments historiques. » (sources : La BONNETERIE et autres industries locales par l'image, Blog de Fouinos).