Barcelone, Manuel Moleiro, 2004, 1 vol. grand in-folio (480 x 332 mm) relié plein chagrin marron, dos à 6 nerfs, titre doré, caissons en chagrin rouge richement dorés aux chiffres de Napoléon, roulette dorée en encadrement des plats, toutes tranches dorées, de 356 pp, conservé dans un étui en cuir.
Parfait état.
Fac-similé de très grand luxe, à tirage limité, du Psautier original réalisé aux XIIIe et XIVe siècles et conservé à la Bibliothèque Nationale de France à Paris sous la cote « Latin 8846 ».
Il comprend plus de 140 fascinantes enluminures et de très nombreuses lettrines enrichies avec de l’or. Il est considéré par l’éditeur comme l’édition première imprimée ou « Quasi-originaux ».
Il a été tiré à 987 exemplaires, numérotés et certifiés devant notaire, ici le N°34, (voir certificat signé de sa main in-fine), il a été tiré en outre 77 exemplaires numérotés en chiffres romains destinés à la bibliothèque de l’éditeur et au dépôt légal.
L’éditeur a fait un fac-similé respectant avec le plus de réalisme possible le manuscrit. Le slogan de l’éditeur : « L’Art de la Perfection » !
« L’illustration de ce livre a été exécutée à deux époques différentes :
- Canterbury, vers 1200 : 184 pages. Le manuscrit commence avec ce que Leroquais a appelé le prologue du Psautier : 8 grandes peintures en pleine page. Suivent 52 enluminures extraordinaires de la largeur de la page (approx. 15 x 32 cm) au début de chaque psaume.
- Catalogne, vers 1340 : à partir de la page 185 on trouve 46 enluminures encadrées d’un filet de couleur vive. dans cette partie, nous trouvons une plus grande liberté iconographique aussi bine dans l’interprétation typologique des psaumes que des prophéties du Nouveau Testament.
Le manuscrit fit partie du trésor de la bibliothèque de Jean de Berry ; il faisait probablement partie des 78 manuscrits vendus en 1511 par Charles de Croy à la première femme bibliophile de l’histoire, Marguerite d’Autriche, gouvernante des Pays-Bas. A son arrivée à Paris, le manuscrit était encore relié de velours vert, ce qui permet de le suivre dans les divers inventaires de Marguerite d’Autriche. Il passa, avec la plus grande partie de ses livres, à sa nièce Marie de Hongrie, sœur de Charles Quint. Après la mort de la Reine, le manuscrit fut transféré au fond général de la Bibliothèque de Bourgogne, à Bruxelles. Finalement, le manuscrit arriva à la bibliothèque de Paris en 1796. La reliure aux chiffres de Napoléon Ier a été exécutée en 1809. » (Catalogue de l’éditeur).
On joint le volume de commentaires en couleurs (296 pp.) rédigé par Nigel Morgan, Rosa Alcoy et Klaus Reinhardt (version anglaise).
Vu le soin et l'énergie donnée à la conception de ses ouvrages, l'éditeur les propose à des prix très soutenus. Les exemplaires d'occasion ne se présentent que très rarement sur le marché.