Attribué à Jules-Elie Delaunay, Déploration Du Christ flag

Attribué à Jules-Elie Delaunay,  Déploration Du Christ
Attribué à Jules-Elie Delaunay,  Déploration Du Christ-photo-2
Attribué à Jules-Elie Delaunay,  Déploration Du Christ-photo-3
Attribué à Jules-Elie Delaunay,  Déploration Du Christ-photo-4
Attribué à Jules-Elie Delaunay,  Déploration Du Christ-photo-1
Attribué à Jules-Elie Delaunay,  Déploration Du Christ-photo-2
Attribué à Jules-Elie Delaunay,  Déploration Du Christ-photo-3
Attribué à Jules-Elie Delaunay,  Déploration Du Christ-photo-4
Attribué à Jules-Elie Delaunay,  Déploration Du Christ-photo-5
Attribué à Jules-Elie Delaunay,  Déploration Du Christ-photo-6

Description de l’antiquite :

"Attribué à Jules-Elie Delaunay, Déploration Du Christ"
vers 1850,
Plume et encre ferro-gallique
Mise au carreau numérotée de 1 à 9 à la mine de plomb, inscription I Stn XIII à la plume en haut à gauche
Petites rousseurs
Cadre symboliste en bois à décor fleuri de pélican en métal repoussé

Contemporain d’Émile Signol, Gérôme, Robert-Fleury, Léon Bonnat, Paul Baudry, Gustave Boulanger, Gustave Moreau, Cabanel, Henner et Bougereau, c’est en 1847, alors âgé de dix-neuf ans, que le jeune nantais arrive à Paris. Fréquentant l’École des Beaux-Arts sous la tutelle d’Hippolyte Flandrin qu’il seconde sur ses divers chantiers entre Paris et Nîmes, Delaunay n’y est officiellement admis que l’année suivante. De 1849 à 1856, l’artiste concourt férocement au Grand Prix. C’est à la limite d’âge fatidique de 30 ans qui l’excluait à tout jamais de l’École, qu’il le décroche avec son Retour de Tobie. Après dix années de vie parisienne entrecoupées de séjours en Bretagne, Delaunay quitte Paris le 8 janvier et fait route vers l’Italie avec les autres lauréats de l’année. Il voyage en s’arrêtant à Lyon afin de copier le grand retable du Pérugin, puis découvre Gênes, Florence, Arezzo et enfin Rome, où il séjourne quatre ans à la Villa Médicis.

Les décors religieux de Delaunay sont restés, jusqu’à ce jour, méconnus, alors que les réalisations des Flandrin à Saint-Germain-des-Prés ou celles de Jules-Eugène Lenepveu à Sainte-Clothilde rencontrent aujourd’hui une nouvelle faveur. Pourtant, le catalogue de ces grandes compositions est celui de l’un des plus importants peintres des années 1860-90. Le riche corpus de feuilles conservées au Musée des Beaux-Arts de Nantes témoigne du nombre et de la variété de ses commandes publiques, religieuses ou privées. Celui-ci indique tout ce que Delaunay doit, non seulement à Flandrin, mais aussi aux Florentins, de Giotto à Fra Angelico et Ghirlandaio. Cette dette envers les grands fresquistes italiens de la Renaissance procède certainement de sa formation italienne. La douceur des coloris, la souplesse du drapé, la délicatesse des attitudes et la douce harmonie des compositions du quattrocento séduisent sans retour les jeunes peintres du XIXème siècle. L’art religieux de Delaunay, insufflé par une foi fervente n’eut pas à souffrir des facilités stéréotypés et répétitives sulpiciennes. 

Le 10 août 1844 est posée la première pierre de l’Église Saint-Nicolas de Nantes en vue d’une reconstruction de style néogothique. Les commandes reçues par Delaunay pour l’édifice rythment sa carrière nantaise. Notre dessin, à la plume harmonieusement incisive, est à rapprocher iconographiquement et techniquement des esquisses pour l’autel de la Bonne Mort, figurant Mise au Tombeau du Christ et Résurrection du Christ. (Ill.1 et 2). Si les bombardements de 1945 ont gravement endommagé l’édifice, les fresques signées de l’artiste en 1855 témoignent bien de l’emprunte flandrinesque sur le style de Delaunay.

Ill.2. Jules-Élie Delaunay, Étude pour la Résurrection, Chapelle de la Bonne-Mort à Saint-Nicolas, mine graphite, plume et encre ferro-gallique sur papier calque contrecollé sur papier, inv. 4174, MBA de Nantes. Crédit photographique : Pauline Betton/Musée d’arts de Nantes.

La Déploration, dite aussi Lamentation, est un des derniers épisodes de la Passion du Christ. Il est médité à la treizième station du Chemin de Croix et figure le corps mort de Jésus après Sa descente de Croix, avant Sa mise au tombeau (Luc, XXIII, 49). Sa Mère, les Saintes Femmes, l’apôtre Jean et souvent d’autres personnages qui avaient été auparavant présents au pied de la Croix, comme Joseph d’Arimathie, Nicomède, et parfois des anges, y sont présents.
Prix: 600 €
credit
Artiste: Jules-élie Delaunay (nantes 1828 – Paris 1891)
Epoque: 19ème siècle
Style: Louis Philippe-Restauration-Charles X
Etat: Très bon état

Matière: Papier
Longueur: 150 x 209 mm, oeuvre encadrée 25,5 x 35 cm

Référence (ID): 1122892
Disponibilité: En stock
line

"Le Cloître de l'Art" Voir plus d'objets de cet antiquaire

line

"Dessins, Louis Philippe-Restauration-Charles X"

Antiquités similaires sur Proantic.com
Recevez notre newsletter
line
facebook
pinterest
instagram

Le Cloître de l'Art
Art Symboliste & Mystique
Attribué à Jules-Elie Delaunay, Déploration Du Christ
1122892-main-6448f96693286.jpg

0601631997



*Un message de confirmation vous sera envoyé par info@proantic.com Vérifiez votre messagerie y compris le "Courrrier Indésirable"

Thank you! Your submission has been received!

Oops! Something went wrong while submitting the form