Art Roman
Très importante gargouille en pierre sculptée figurant un dragon assis hurlant, ouvrant une large bouche d’où s’échappait les eaux de pluie.
Ses pattes sont serrées contre son corpe se terminant par de puissantes serres crochues, griffes acérées laissant bien penser qu’il s’agit bien ici d’une créature hybride et diabolique. Frappante et impressionnante par son expressivité, cette gargouille est réalisée avec beaucoup de force.
La pierre est ici très différente des précédentes gargouilles de cette collection rare (peut-être même unique à ma connaissance) et atypique, puisqu'il s'agit d'une pierre fossilière ou sédimentaire. (Voir mes précdentes annonces pour 2 d'entre elles et une autre encore à venir !)
beaucoup moins dense (la pièce, compte tenu de sa taille pèse quand même environ 150 à 200kg ?), la matière, une pierre beige, laisse en effet apparaître de nombreux petits morceaux ou éclats de coquillages ainsi que de multiples fossiles de coquillages. Origine possible région de Sète ou de Marseille ?
La créature, issue du bestiaire fantastique médiévale est disposée en angle, avec le bas de son corps sur son côté, silhouette constituant une sorte de triangle et lui donnant un élégant élancement et une puissante présence.
Dimensions: 102cm hauteur !!!, 77cm largeur et 38cm profondeur
Très bel état de conservation, surtout considérant son usage original et son démontage d'un bâtiment (ces gargouilles, éléments de sculpture architecturaux, étaient disposées horizontalement et souvent très très en hauteur -cela explique aussi leur taille, afin qu'elles soient vues !, rendant difficile leur récupération en bon état)
"Etymologiquement, le mot gargouille provient du grec gargareôn signifiant « gorge » et de « gouille » provenant de l’ancien français goule : «gueule». C’est au XIIIe siècle qu’apparaissent les premières gargouilles. Il ne s’agit alors que de simples gouttières larges, composées de deux parties : l’une servant de rigole et l’autre de recouvrement. Par la suite, les architectes les multiplient, afin de diviser les chutes d’eau. Elles deviennent alors de véritables éléments décoratifs. Elles représentent des animaux, des créatures mythiques, des êtres chimériques, des êtres anthropomorphes effrayants ou des humains à l’attitude obscène ou amorale. Les gargouilles possédaient une triple fonction. D’abord leur fonction pratique comme gouttière assurant l’évacuation des eaux de pluie en petits filets, loin des murs d’enceinte des édifices évitant ainsi de mettre à mal l’intégrité des murailles. Leur deuxième fonction était décorative. Leur troisième fonction était symbolique. Elles jouaient un rôle apotropaïque en éloignant le Mal. Leur aspect menaçant, leurs grimaces et leur férocité avaient pour but de chasser le Mal. Elles protégeaient ainsi les églises tout en mettant en garde les fidèles contre les tentations de l’extérieur…"
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