Huile sur toile représentant un paysage de campagne avec des maisons et un chemin
Il s'agit d'une ferme située à Fontenay St Père (dans les Yvelines)
Signée en bas à droite Forissier
Veuillez noter quelques craquelures au niveau de la peinture.
Visible à la Galerie Courcelles Antiquités, au 97 rue de Courcelles, dans le XVIIe arrondissement de Paris.
Né en 1924 et mort en 2003, Roger Forissier est un peintre et graveur français. Il a peint énormément de tableaux dont une très grande proportion de paysages, des natures mortes et des portraits.
Après avoir étudié à l’École nationale des beaux-arts de Lyon dans l’atelier d’Antoine Chartres en 1942, il s’installe à Paris où il réussit le concours d’entrée à l’École nationale supérieure des beaux-arts en 1947.
Ensuite, il fond Le Groupe des Lyonnais, groupe qui se dissout en 1955. Il tient sa principale exposition boulevard Haussmann à Paris
Peintre figuratif, Roger Forissier fait partie des Jeunes peintres de la Nouvelle école de Paris regroupés au Salon de la Jeune Peinture avec Bernard Buffet, Jean-Pierre Alaux, Jean Joyet, Maurice Boitel, Jean Jansem, Michel-Henry, Pierre-Henry, Monique Journod, André Vignoles, Jean-Pierre Pophillat, Xavier Valls etc.
Il rencontre le peintre, graveur, critique et historien d’art Jean-Eugène Bersier (1895-1978) au Salon d’automne de 1951.
Celui-ci lui recommande d’aller peindre en Hollande pour ses lumières. De 1951 à 1952, il réside à la Villa Descartes à Amsterdam où il est fasciné par les paysages.
La même année il devient lauréat de la Casa de Velazquez et il part pour Madrid où il va rencontrer les contrastes des lumières et des couleurs de l’Espagne, de 1952 à 19535
Il voyage en Hollande à Dordrecht et Amsterdam (1952-1959-1960), en Espagne aux Îles Canaries et au Maroc (1953-1972), sur les bords du Rhin à Nimègue (1959) et effectue d’autres voyages en Italie, Maroc, Suisse, Autriche (1979-1980), Danemark (1972), Japon, Égypte (1980), Grèce, États-Unis (1981), ainsi qu’en en France dans le Rouergue (1955), en Bretagne (1960), en Sologne (1962) et dans le Midi.
Au Maroc, il reprend la technique de l’aquarelle et réalise de nombreux carnets de voyages.