Né en 1960 à Paris,
Juan Le Parc travaille depuis plusieurs années sur les formes de représentation du corps humain en associant dans sa démarche les pratiques artistiques et scientifiques. En reprenant les modifications corporelles de type anthropologique et en les mélangeant avec une imagerie scientifique, il crée des univers plastiques remplis d’êtres hybrides, chimériques sortis d’imaginaires mythiques. Il déploie une tératologie artistique basée sur une esthétique de la monstruosité qui lui permet de disséquer les contradictions idéologiques qui sous-tendent les discours univoques sur la perfection du corps humain contemporain. Il tente d’apporter une alternative à la procréation médicalement assistée en proposant une procréation assistée par l’imaginaire, s’inspirant des mythes de fécondités et des rites érotiques. Il est cofondateur du » Laboratoire des Arts Cognitifs » et de la compagnie de théâtre d’intervention urbaine » Conspiration Publique » avec laquelle il crée des spectacles multimédias étranges sur le corps humain et ses modifications corporelles et psychiques tels que Chaosmose ou Suspension Cube. Il développe le projet » Pangéa » consistant a mettre en place sur le web un dispositif permettant de créer collectivement une constellation humaine repartie sur les cinq continents. Il travaille régulièrement avec des institutions médicales et scientifiques sur des projets ayant train aux problématiques de l’art et la science. Actuellement il développe des travaux scéniques, sonores et plastiques sur les interfaces homme-machine en temps réel comme par exemple Copy/Conform, Copy/Difform ou Dromopole. (Artjaws)