avec cadre cm 67,5x107,5x4;
signé en bas à droite
Expositions : Exposition personnelle de Mauro Chessa
(Turin, Galerie d'art Davico, mai 1984)
Provenance : Turin, Galerie d'art Davico
Turin, collection privée
Il est le fils du peintre Gigi Chessa, l'un des membres du célèbre groupe "Les Six de Turin", et d'Ottavia Cabutti. Sa mère, devenue veuve en 1935, se remarie avec Francesco Menzio, lui aussi membre du même groupe. Après avoir obtenu son diplôme de lycée classique, Mauro étudie la peinture à l'Accademia Albertina, dans les cours donnés par Menzio lui-même et Mario Calandri. Il commence à exposer en 1954 en participant aux expositions du groupe "Onze jeunes peintres de Turin", composé de Nino Aimone, Romano Campagnoli, Francesco Casorati, Sandro De Alexandris, Gino Gorza, Giorgio Ramella, Piero Ruggeri, Giacomo Soffiantino, Mario Surbone, Francesco Tabusso. Le groupe s'intéressait à la peinture, mais concevait encore cette activité en termes "idéalistes", avec la conscience d'être "différents".
En 1953, aux côtés de Nino Aimone, Francesco Casorati, Alberto Ca' Zorzi, Alberto Ninotti et Francesco Tabusso, il fait partie des fondateurs de la revue "Orsa Minore", à laquelle collaborent des personnalités de la culture comme Massimo Mila, Vincenzo Ciuffi, Luigi Perrachio, Edoardo Sanguineti et de jeunes écrivains et peintres tels que Fausto Amodei, Lucio Cabutti, Sergio Saroni, Tobia Scarpa, Gianpaolo Ormezzano et d'autres.
Comme d'autres de sa génération, il fait ses débuts à la Biennale de Venise, où il expose en 1956 et ensuite en 1958. Après avoir obtenu son diplôme de peinture, il entre à l'École d'Art où il enseigne le dessin de la figure de 1958 à 1980.
Après un début marqué par le réalisme existentiel, dont il se détache après quelques années en raison d'intérêts influencés par la "Peinture informelle" et l'"Action Painting" américaine (surtout pour l'utilisation expressive de la matière picturale), Chessa revient à une dimension plus figurative qui, au départ, est influencée par Francis Bacon, pour ensuite développer sa propre vision. Au cours de ces premières années, il organise de nombreuses expositions personnelles à Turin, Milan, Nuremberg, Rome, Londres, Bologne, Venise, etc.
À la fin des années 1960, insatisfait de ses expériences récentes, il cesse de peindre pour se consacrer à des expériences cinématographiques, une ancienne passion de sa première adolescence. Il s'occupe de films underground, d'animation et de vidéos de contre-information. Vers 1974, il revient à la peinture et l'écrivain Giovanni Arpino, lors de sa rétrospective de 1979 à la galerie Gian Ferrari à Milan, explique : "Chessa avait raison de "se taire". Il devait redécouvrir les raisons de "raconter"". Sa recherche se poursuit maintenant par "cycles" dans le respect des "genres" et selon les "systèmes classiques d'organisation compositionnelle". Son attention pour le réel se manifeste par des natures mortes de vestiges du quotidien, des vues suburbaines (usines abandonnées, chemins de fer, passages souterrains) ou naturelles (forêts, étangs) et des figures, principalement féminines, explorées dans leur humanité absorbée.
Les expositions auxquelles il a participé sont nombreuses, de la reprise jusqu'à aujourd'hui. Parmi les expositions personnelles, on peut citer celles à la galerie Gian Ferrari à Milan, l'Arte Club à Turin, la galerie Davico à Turin, Il Tempietto arte moderna à Brindisi, la galerie Forni à Bologne, la galerie Trentadue à Milan, la galerie Il nuovo fanale à Gênes, la galerie Pomone à Lutry (Lausanne), la galerie il Cenacolo à Plaisance, la galerie Sorrenti à Novare, le Centre Municipal de Culture : "Le métier du peintre", Valenza Po (exposition rétrospective), le Palazzo Lomellini (exposition rétrospective) à Carmagnola, la galerie Biasutti à Turin, Appiani Arte à Milan, la galerie Schreiber à Brescia, la galerie Mercurio à Biella, le Centre Culturel du Pont à Suse, la galerie Berman à Turin.
Parmi les principales expositions collectives nationales et internationales : "L'image et son double", Palazzo Bagatti Valsecchi à Milan ; "Palazzo della Promotrice" à Turin ; "Cinq peintres de Turin", "Maison d'art alsacienne" à Strasbourg ; "Paysage sans territoire", "Nature morte dans l'art italien du XXe siècle" organisées par Vittorio Sgarbi ; "Le Pô du XXe siècle", organisée par Laura Gavioli, "Château de Mesola" ; "Roberto Tassi et les peintres", "La figure", "Palazzo Sarcinelli" à Conegliano, organisées par Marco Goldin ; "Sur le versant de la peinture - 11 peintres à Turin", organisée par Gianfranco Bruno, "Musée Archéologique" à Aoste ; "La parabole des aveugles", "Lions international", Turin, Rome, Washington, New York.
En 2001, la région du Piémont lui consacre une grande rétrospective à la Sala Bolaffi de Turin, organisée par Marco Rosci et Pino Mantovani, intitulée "La buccia delle cose" (La peau des choses).
En 2004, il réalise deux grandes œuvres sur la Résistance (Partisans dans la nuit, Les vingt-quatre jours d'Alba) qui sont installées de manière permanente sur les murs de l'escalier monumental de la mairie d'Alba.
Parmi les nombreux écrivains et critiques qui ont écrit sur son travail, on peut citer : Luigi Carluccio, Francesco Arcangeli, Felice Casorati, Tristan Sauvage, Massimo Mila, Albino Galvano, Italo Calvino, Paolo Fossati, Italo Cremona, Giovanni Arpino, Claudio Malberti, François Debluë, Paolo Levi, Roberto Tassi, Vittorio Sgarbi, Marco Rosci, Pino Mantovani, Gianfranco Bruno, Marco Goldin, Massimo Novelli, Guido Curto, Francesco De Bartolomeis.
Bon état de conservation
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