"Terrier, En Mémoire, 1985"
Jean Michel Terrier (XXe)
En mémoire, 1985
Tempera et feuille d'or sur papier contrecollé sur panneau
signée et datée en bas à droite
43 x 37 cm
Cette évocation mémorielle porte pour indication les lettre (T.NZ.B.H) en hébreu qui renvoient au verset biblique : Que leurs âmes soient rattachées au faisceau des vivants. À l’abri d’un tallit déployé se trouve un amas de pierres dressées vers le ciel. Ces pierres et les flammes rouges qui émanent d’elles semblent crier vers le ciel où Dieu est représenté sous forme d’un demi-cercle rayonnant. Ces flammes rouges pourraient aussi évoquer celles du buisson ardent. Jean Michel Terrier qui a reçu le prix Neumann de la ville de Paris en 1981 nous invite à un trajet onirique inspiré par la bible et la kabbale. Des œuvres de cet artistes sont consrvées au Musée d'art et d'Histoire du Judaïsme.
Jean-Michel Terrier
1964 : Première exposition de groupe à la librairie-Galerie Shakespeare-and-Company, quai de la Bûcherie.
1965-1966 : Rencontre de Nicolas Wacker, dont il suit l’enseignement et les conseils éclairés. N.W. crée en 1969 à l’école Nationale des Beaux -Arts de Paris un cours portant sur les techniques de la peinture.
1968-69 : Etude à l’école des langues orientales vivantes des bases de la langue chinoise et suivi de cours de calligraphie avec Isia Chen.
1970-1973 : Etude de la composition, au 80 Bd Montparnasse, dans la classe de G. Marendet, disciple et ami d’André Lhotte.
1971-1972 : Voyage au Japon en compagnie du moine Japonais Taisen Deshimaru. Etude de l’ikébana, école Sogetsu. Suivi de l’enseignement du peintre Coréen Hung No Lee. Deuxième séjour au japon.
1974 : Bourse de la vocation de la Fondation Publicis.
1975-76 : Séjour prolongé au japon, au musée National de Kyoto, découverte des techniques traditionnelles de la peinture japonaise.
1977-1987 : Membre du jury littéraire de la fondation de la vocation.
1981 : Exposition particulière « Musée en herbe ». Prix Neumann.
1982 : Exposition de groupe à la Galerie Zoé Cutzarida.
1981 à 1989 : Plusieurs expositions personnelles, Galerie Saphir à Paris, Bd Saint Germain, puis dans le 17ème.
1990 : premier voyage au Népal à la recherche des techniques de la peinture ancienne Népalo-Tibétaine.
A partir de 1990 : JMT effectue de nombreux voyages d’études au Népal et au Tibet et mène de front sa double activité de restauration et de peinture personnelle, en se tenant éloigné du marché de l’art. Il réalise plusieurs commandes de peintures personnelles importantes pour des collections en Suisse, en Italie et continue à vendre des œuvres à la demande de clients internationaux avec qui il est en contact pour la conservation de thangkas et manuscrits tibétains. Cette situation perdure jusqu’aux environs des années 2020.
Début 2022 : JMT quitte Paris et partage depuis lors son temps en compagnie de son épouse entre les Hautes Alpes et la Provence où il continue à peindre activement.
Source : terrierartiste.com