À l’origine, les chandeliers reposent le plus souvent sur trois pieds, surmontés d’un nœud et d’une bobèche destinée à recevoir la cire.
Au centre de cette coupelle s’élève une pointe sur laquelle on fichera le cierge. Les cierges qui les surmontent sont de cire, blanche pour les fêtes, jaune pour les offices funèbres ou les temps de pénitence.
Suivant l’usage traditionnel, les chandeliers sont placés sur l’autel même ou sur un gradin lui-même posé sur l’autel. Ils encadrent une croix qui leur est si possible assortie.
Époque : XIXème Siècle
Dimensions : Paire : Hauteur : 47,5cm – Largeur socle : 14,5cm -Diamètre bobèche : 12,5cm
Dimensions : Hauteur : 49cm – Largeur socle : 16cm – Diamètre bobèche :13cm
Ainsi, suivant l’usage, le nombre des chandeliers est de deux, quatre ou six, selon le degré de solennité des célébrations.
Un septième cierge est requis lorsque l’évêque diocésain célèbre la Messe stationnale (pontificale), à plus forte raison le Pape, évêque de Rome.
Le luminaire sacré est d’abord un symbole de joie et, dans l’antiquité, elle est un signe de respect et d’honneur.
Les cierges devraient être en cire d’abeille. Tirée du suc des fleurs, la cire représente la chair du Christ formée du corps virginal de Marie, chair qui sera consumée pour nous. Allumé, le cierge a des significations multiples.
Il représente d’abord Jésus, la lumière sans laquelle en plein jour nous marchons à tâtons. La flamme est le signe de la divinité du Christ.
Elle symbolise également la foi en ces mystères. Les cierges blancs, faits de cire purifiée, sont symboles de joie et d’allégresse, tandis que les cierges jaunes, sont un symbole de pénitence et de deuil.