En fer forgé et noyer.
Sur un fort socle en noyer à rives faisant boite, deux fers de hache opposés dont un articulé et guidé par une tige ronde en arc.
Cette hache à deux fers servait à débiter les pains de sucre (le sucre en morceau n'apparaîtra qu'au XIXéme siècle.)
3 marques à chaud « JV » (le taillandier ou le menuisier ?) sous la boite et sur la goulotte de sortie du sucre.
Les rives trop marquées par le temps ont été refaites à l'identique.
Longueur de la boite: 0,63 m
Largeur de la boite: 0,55 m
Hauteur du guide du fer de hache: 0,40 m
Un pain de sucre est constitué de sucre blanc à la forme caractéristique: un cône allongé au sommet arrondie. C'est sous cette forme que cette denrée était vendue jusqu'à la fin du XIX éme siècle (progressivement remplacé par le sucre en poudre et en morceaux).
Arrivant chez l'épicier ou à l'office le pain de sucre était cassé en morceaux à l'aide d'un marteau à sucre. Certains de ces marteaux pouvaient être de très belle facture mais la plupart étaient constitués, d'un fer tranchant d'un côté et frappant de l'autre à la forme d'un hallebarde dont la prise de main après la douille était en fort bois fruitier.
Pour les commerces comme les « épiciers ou les apothicaires » le marteau à sucre avait une forme différente: Sur un plateau, à bords relevés afin de ne rien perdre du sucre, un fer mobile sur un axe pouvait sans forcer assurer un fort débit.