- Cette console se développe en hauteur tout en s'étirant pareillement en largeur, offrant ainsi une composition harmonieuse qui gagne en légèreté.
Elle démarre par un cartouche avec en son centre un ovale à la surface bombée laissée nue et inscrit dans un motif de coquille double. Cette coquille se creuse de cannelures rudentées, elle s'enroule élégamment aux extrémités donnant le relai à une feuille d'acanthe qui nous fait face. De part et d'autre du cartouche, une feuille sculptée de profil épouse l'arrondi naissant de la coquille pour se développer en "S" et former une crosse. Ces crosses servent de support à deux chérubins aux visages tournés vers l'intérieur et dont les ailes suivent la forme courbe dessinée par des feuilles sculptées de profil. L'élévation se poursuit avec une moulure parée d'une frise d'oves qui joue le rôle de transition avant le plateau final dont la panse rebondie est décorée d'une frise de godrons.
- Cette console présente une polychromie ; un rouge et un ton écru. Cette juxtaposition de couleurs que le temps est venu créer, offre d'aimables contrastes qui animent la sculpture et tout particulièrement les délicats visages des chérubins.
- La "coquille" est un motif ornemental récurrent du répertoire de la Renaissance dont la fortune se poursuit au XVIIIe. Ajourée, étirée, assouplie (comme celle de la console) elle entre dans les compositions rocailles.
Travail du XVIIIe, en noyer.
- Hauteur : 21 cm
- Largeur : 21,5 cm