XVe s (ou tout début du XVIe s) Importante Statue en bois sculpté figurant St Roch montrant ses stigmates
A propos de l'iconographie de saint Roch : une statue du XVIIe siècle dans l'église d'Angoisse (Dordogne) - Persée (persee.fr)
« Parmi les saints invoqués contre la Peste, St Roch est certainement le plus populaire. Son histoire, quelque peu légendaire le fait naître au sein d’une riche famille de Montpellier vers 1360, en pleine Guerre de Cent ans. Assez tôt orphelin, il quitte sa ville natale, dont il enrichit auparavant pauvres et malades, et entreprend le pèlerinage de Rome. Trouvant sur sa route la petite cité d’Acquapendente, dans les Apennins, ravagée par la Peste, il se dépense sans compter, réconfortant les malades et réalisant de nombreuses guérisons miraculeuses. Il gagne enfin Rome où sévissait également le fléau et s’y dévoue de même, restant plusieurs années dans la Ville Eternelle. Son pèlerinage achevé, il décide de regagner sa patrie, mais sur le chemin du retour, près de Plaisance, il ressent lui-même les premières atteintes du mal, et se retire dans une forêt pour y mourir seul, sans semer la contagion. Dieu lui envoie un ange consolateur qui applique un baume sur sa plaie. Il fait jaillir une source pour étancher sa soif fébrile et pourvoit aussi à son alimentation : chaque jour, le chien d’un seigneur du voisinage lui apporte un pain dérobé à la table de son maître. Guéri, St Roch revient à Montpellier où personne ne le reconnaît, pas même son oncle. Dénoncé comme espion, il est jeté en prison. Un jour, son geôlier le trouve mort dans son cachot, rayonnant d’une lumière surnaturelle.
A partir du XVe s, le culte populaire de St Roch se développe, avant même sa canonisation officielle qui ne surviendra qu’au XVIIe s sous le pontificat d’Urbain VIII.
La figuration habituelle de St Roch le représente portant moustache et barbe, le visage encadré d’une belle chevelure bouclée, vêtu du costume traditionnel du pèlerin : tunique serrée à la taille et recouverte d’une grande pèlerine agrafée par un fermail, panetière en bandoulière, bottes à large revers. Il devait tenir dans sa main gauche le bourdon avec la gourde, ici disparu. De la droite, il découvre l’ulcère de sa cuisse. Son visage légèrement souriant reflète la sérénité et la tranquille assurance du saint. »
St Roch est ici représenté sans le chien ni saon angeprotectuer, comme souvent au XVe s.
Dimension importante: Hauteur 99cm, largeur environ 39 et profondeur 25cm
Etat d'usage: quelques vermoulures sur la partie basse (et notamment l'extrémité de son pied droit, manque au niveau de sa main gauche, en position haute, qui tenait son baton de pèlerin; une polychromie général grise recouvre la polychromie originale certainement lacunaire mais qui apparaît encore néanmoins à de nombreux endroits: bleu, rouge, vert, rose, noir et brun,...
Le visage est superbe et très expressif (on remarquera comme souvent le raccourci du corps par rapport à la taille du visage du saint), et la statue a beaucoup de présence.
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