Jacob-Desmalter
Paire de chaises en noyer imitation acajou
Ceintures chevillées
Dimensions : H. 90 ; L. 45,5 ; P. 40 (cm.)
Paris vers 1805
Ces chaises sont d'un modèle de salle à manger, à pieds antérieurs tournés et moulurés en double balustre, et pieds postérieurs en sabre. La ceinture est moulurée sur trois côtés. Le dossier est à planchette ajourée « en barreaux » sans socle. Il est également évasé sur le dessus, et se finit à rouleaux [1].
Trace d'estampille sur les deux, de JACOB D. / R. MESLEE pour la période 1803-1813.
Cette typologie se retrouve sur les sièges des
appartements de l’Empereur à Rambouillet et ceux conservés à Compiègne dont l’origine reste à trouver. Peut-être est-ce la même ? Le mémoire de commande pour Rambouillet mentionne ainsi “noyer à l’imitation de l’acajou”. Neuf de ces chaises sont conservées au Musée Marmottan, numéro d’inventaire 215 à 223, leg Paul Marmottan, d’autres à Versailles et au Mobilier National.
François-Honoré-Georges Desmalter : ébéniste parisien le plus en vogue au commencement du XIXème siècle, il emploie plus de trois cents ouvriers afin d’honorer les commandes impériales et particulières. La firme fit faillite en 1813 en raison du défaut de paiement du régime impérial. François Honoré Georges Jacob Desmalter ressuscita l’entreprise au moment de la Restauration retrouvant ainsi la clientèle des Bourbons, qui afait la renommée de son père.
Rapport de condition : vernis ancien et petits accidents, assises en crin sur sangles et tissu imitation crin de la maison Lelièvre.
Références :[1] voir description du Mobilier National, numéro d’inventaireGMT-7683-019Chaises de la même série au Mobilier National : GMT-11168