Estampe Japonaise Poeme Kuniyoshi

Cette estampe est tiré d’une anthologie de 100 poèmes de 100 poètes durant 13 siècle qui se nomme Hyaku-nin isshu(百人一首). Les poèmes sont tous des poèmes de cinq lignes de 31 syllabes disposées en 5, 7, 5, 7 et 7. Cette forme était connue sous le nom de waka et est maintenant connue sous le nom de tanka.
Elle est la numéro 16 de cette série.

Cette estampe est inspiré par un poème de Yukihara Chunagon(-893), conseiller privé de plusieurs empereur. Il est le gouverneur de la province d’Inaba.

Le poème est :

tachi wakare
Inaba no gama no
Mine ni ofuru
Matsu to shi kikaba
Ima kaeri-kon

Être séparé, si j’entends
Les pins, poussant sur les pics
De la montagne d’Inaba,
(Je devrai) retourner immédiatement

Ce poème est exprimé le lien fort qui lie le poète a sa terre natale. Kuniyoshi a représentait au loin la montagne de pin mais aussi le mikochi qui est utilisé lors des matsuri (fêtes shintoïste) pour les divinités locale. Cela renforce l’idée du lien avec l’amour pour sa terre natale à la fois les forêts et montagnes mais aussi ces dieux.


Kuniyoshi Utagawa (1797-1861), 歌川国芳, Fils d'un teinturier sur soie, il naît en 1797 sous le nom de Yoshizo. Dans sa jeunesse, il assiste probablement son père, fournissant les dessins des pièces à teindre, et s'oriente ainsi tout naturellement vers le monde de l'art .Il fut accepté comme élève par Toyokuni Utagawa en 1814. Plus tard , il fonda sa propre école et ses dessins devinrent populaires .célèbre pour ses estampes d’acteurs et d’animaux(surtout de chats qu’il adorait), il doit surtout son inspiration aux légendes , a l’univers fantastique , poétique et guerrier dont on trouve une forte influence dans son œuvre .Il est l’auteur de 10000 estampes et de plusieurs série . Le grand tremblement de terre de 1855, après lequel, rentrant tardivement chez lui, il avait été donné pour mort par sa famille et les membres de son atelier, marque la fin de sa grande période. Souffrant de maladie et de dépression, il produit dorénavant peu. Il meurt à Edo, en 1861.