Un modèle aussi élégant et raffiné est exactement le type de mécène qui a favorisé le travail de Thomas Hudson. On pourrait s'attendre à ce qu'un individu d'un tel statut nous regarde avec hauteur, mais avec sa tête légèrement inclinée, il nous lance l'expression la plus chaleureuse et la plus sensible.
Un pinceau fin, un costume chatoyant et une gardienne sympathique font de ce beau portrait un excellent exemple de la raison pour laquelle le travail de Hudson était et reste si attrayant.
Ce portrait est dans un excellent état de conservation et prêt à l'emploi dans un cadre sculpté et doré de la fin du XVIIIe siècle avec bordure peinte.
Thomas Hudson (1701-1779) Au cours des années 1740, Hudson est devenu l'un des principaux portraitistes britanniques. Il s'était formé dans sa jeunesse avec son beau-père, le théoricien et peintre Jonathan Richardson, dont il a absorbé et développé l'audacieux portrait baroque. Les premiers enregistrements de son travail datent de la fin des années 1720, lorsque l'artiste a commencé à partager son temps entre Londres et le West Country.
Comme de nombreux peintres des XVIIe et XVIIIe siècles, il était souvent attiré par Bath pour peindre les riches assis que cette ville thermale attirait. Son atelier à Londres est devenu une ruche d'activité de riches mécènes et d'élèves en herbe. Parmi ses élèves figuraient Joshua Reynolds, Joseph Wright of Derby et John Hamilton Mortimer. Hudson a jeté son sort avec d'autres artistes en herbe de la British School et a régulièrement rencontré Hogarth, Hayman, Ramsay et Rysbrack au Old Slaughter's Coffee House à St Martin's Lane. Il a collaboré avec le peintre Joseph van Aken, qui a peint la draperie de plusieurs de ses plus belles œuvres. Cette collaboration montre à quel point la demande pour le pinceau de l'artiste était devenue importante.
Le succès d'Hudson en tant que portraitiste a attiré de nombreux élèves qui souhaitaient étudier avec lui. Parmi eux se trouvaient des personnalités telles que Joseph Wright of Derby (1734-97), qui était dans l'atelier d'Hudson de 1751-3 et 1756-7, et Joshua Reynolds (1723-92), qui a travaillé pour Hudson de 1740-43. Le succès de ce dernier, qui a tant contribué à transformer le portrait britannique du XVIIIe siècle, fait cependant de l'élève un puissant rival. Le succès de Reynolds fut tel que, dans les années 1760, le style de Hudson semblait démodé et il eut du mal à trouver de nouvelles commandes. Hudson se retira dans sa villa de Twickenham, où il mourut en 1770.
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Toile : 25" x 30" / 64cm x 76,5cm.
Cadre : 37,5" x 32" / 75cm x 81,5cm.