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Portrait Lady Lucy Sherard, Plus Tard Lucy Manners, Duchesse De Rutland Vers 1705, Peinture

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Portrait Lady Lucy Sherard, Plus Tard Lucy Manners, Duchesse De Rutland Vers 1705, Peinture
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Description de l’antiquite :

"Portrait Lady Lucy Sherard, Plus Tard Lucy Manners, Duchesse De Rutland Vers 1705, Peinture"
Cette œuvre remarquable capture superbement la beauté pour laquelle le modèle était réputé. Le sujet a été représenté dans une robe en soie dorée avec une simple chemise blanche et une somptueuse draperie azur qui tombe derrière sa tête et encapsule son corps. Une grande partie de l’attrait de cet élégant portrait réside dans la composition gracieuse et la beauté du jeune modèle. Aucun accessoire, bijou ou arrière-plan gênant n'était nécessaire - l'artiste savait que la beauté du modèle était plus que suffisante pour captiver pleinement le spectateur. Ce portrait est, en fin de compte, une expression de la beauté et de l’élégance féminines.

La gardienne est Lucy Manners, duchesse de Rutland. Née Lucy Sherard, vers 1685, elle était l'héritière de son père, Bennet Sherard, 2e baron Sherard, député du Leicestershire qui a servi comme Lord Lieutenant de Rutland. Sa mère était la fille et co-héritière de Sir Robert Christopher d'Alford. En 1713, elle épousa John Manners, 2e duc de Rutland, qui était le fils de John Manners, 1er duc de Rutland et de sa troisième épouse Catherine Wriothesley Noel. Le duc était veuf de Catherine Russell (fille de William Russell, Lord Russell et Lady Rachel Wriothesley), avec qui il eut neuf enfants, dont John Manners, 3e duc de Rutland.

Elle et John Manners ont eu huit enfants. Son mari mourut le 22 février 1721 et elle vécut encore trente ans avant sa mort le 27 octobre 1751.

Ce portrait est typique de la formule utilisée par Dahl, portraitiste suédois travaillant en Angleterre à partir de 1689, pour les images de femmes tête-épaule. Le modèle est présenté sur un fond uni avec un éclairage puissant projetant une ombre proéminente sur un côté. La courbe de son cou, ainsi que l'élégante tour de tête, sont des éléments souvent utilisés par l'artiste pour produire une image saisissante et expressive. Le portrait est datable d’environ 1705, avant le mariage du modèle ; C'était une époque où Dahl avait un large éventail de mécènes, notamment des membres de la famille royale, de la noblesse et d'éminents fonctionnaires de la cour, ainsi que des professionnels londoniens et des familles de la noblesse.

L'habileté et la virtuosité picturale sont clairement affichées. Présenté dans un bon cadre doré d'époque.

Michael Dahl (1659-1743) est né à Stockholm et était un peintre au talent exceptionnel. Il a étudié avec David Ehrenstrahl, le principal portraitiste suédois de son époque, avant de se lancer dans une tournée en Europe en 1682 qui comprenait Londres, Paris et Rome. Il a d'abord visité Londres et on pense qu'il a passé du temps dans l'atelier de Kneller, ce qui a eu une influence sur son travail. Les portraits féminins de Dahl sont nettement différents avec un meilleur dessin pour les têtes et un portrait plus élégant et plus simple sans l'utilisation excessive d'accessoires et d'autres éléments distrayants que l'on voit souvent dans le travail de Sir Godfrey Kneller.

En 1698, Dahl se voit proposer le poste de peintre à la cour du roi de Suède Charles XII, mais préfère rester et s'installer définitivement à Londres. Plusieurs compatriotes de Dahl considéraient l’Angleterre comme un pays relativement stable et prospère par rapport à de nombreux pays européens, et plus accueillant que la France, par exemple, à l’égard de la foi luthérienne alors répandue en Suède. Là, il fonde un atelier indépendant et devient, en 1700, le peintre le plus célèbre d'Angleterre, juste derrière Godfrey Kneller. Ses origines scandinaves lui ont valu le patronage du prince George du Danemark, de la reine Anne et des membres de la cour anglaise. Il a travaillé pour le duc de Somerset en peignant les « Beautés » de Petworth à la fin des années 1690. en 1712, il factura 50 £ pour une longueur complète. Il mourut à Londres en 1743, laissant deux filles (son fils unique, également peintre, est décédé environ trois ans plus tôt).

Ce tableau est en très bon état et peut être accroché et apprécié immédiatement. Toutes nos peintures sont évaluées par un restaurateur professionnel avant d'être mises en vente.

Mesures : Hauteur 86 cm, Largeur 74 cm encadré (Hauteur 33,75", Largeur 29" encadré)

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