Toile rentoilée de 91 cm par 75 cm.
Somptueux cadre d’époque de 114 cm par 97 cm.
Je remercie Monsieur Dominique Brême de sa confirmation quant à l'attribution à Gabriel Revel. Monsieur Brême, Directeur du musée du domaine départemental de Sceaux, prépare depuis de nombreuses années le catalogue raisonné de l'artiste et ainsi a réuni plus d'une centaine de tableaux de la main du peintre.
En liens ci dessous, certains de ses articles:
1982 : http://www.histoireaisne.fr/memoires_numerises/chapitres/tome_27/Tome_027_page_013.pdf
1998 : http://www.histoireaisne.fr/memoires_numerises/chapitres/tome_43/Tome_043_page_059.pdf
2015 : https://journals.openedition.org/crcv/13341
Pierre Joseph Thoulier d’Olivet (1682 ; 1762)
Né à Salins (Franche-Comté), le 1er avril 1682.
Grammairien, traducteur et éditeur de Cicéron, il édita les œuvres d’un certain nombre d’auteurs français. Il connut Boileau qui l’honora de son amitié ; il fut du parti des anciens ; il avait été jésuite et professeur, il compta Voltaire parmi ses élèves. Ses amis de l’Académie ayant assuré « qu’il serait vivement touché de cette faveur », il fut élu le 5 août 1723 par 19 voix sur 22 votants en remplacement de La Chapelle, sans avoir fait aucune visite, et reçu par l’abbé de Choisy le 25 novembre suivant. Il fut l’un des chefs du parti religieux qu’on appela même les d’Olivets, contre le parti philosophique ; il fut l’adversaire de Montesquieu, de Marivaux et l’ami de Bouhier et de l’avocat Mathieu-Marais ; il reçut son ancien élève Voltaire et de Châteaubrun ; une manœuvre dirigée par lui contre les philosophes, lors de l’élection Radonvilliers, tourna à sa confusion. Il collabora au Dictionnaire, et publia en 1730, une Histoire de l’Académie faisant suite à celle de Pellisson ; il a laissé une Correspondance intéressante à consulter pour l’histoire littéraire de son temps.
Mort le 8 octobre 1768.
https://www.academie-francaise.fr/les-immortels/pierre-joseph-thoulier-dolivet
Gabriel Revel (1643 ; 1712)
C'est au sein d'une famille de peintres-verriers que Gabriel Revel reçoit ses premiers rudiments artistiques avant de monter à Paris. Probablement sur recommandation de Jean de La Fontaine, originaire lui aussi de Château Thierry, il saisit la chance de se former à Paris auprès de Charles Le brun, dont il devient l’un des collaborateurs dévoués sur les chantiers royaux des années 1670 et 1680.
On le retrouve rapidement auprès de François Verdier et de Claude Audran II avec lesquels il participe aux décors du navire de Louis XIV, le Soleil Royal.
Après un voyage à Dijon en 1676, il revient à Paris où il baptise, en 1677, une petite fille qu'il avait eu avec Jeanne Boudon, sa femme. Elle lui donnera aussi deux fils.
Bientôt spécialiste de portraits, il est reçu à ce titre à l'Académie Royale le 27 février 1683 pour ses deux morceaux de réceptions : les portraits du sculpteur Girardon et de Michel Anguier.
Bien que recevant ses premières commandes dans la capitale, l'artiste garde de profondes relations avec la ville de Dijon, puisqu'en 1688, il peint le plafond de la Chambre des requêtes du Parlement de Bourgogne avec une Allégorie de la Justice. Il s'installe définitivement en 1692, après la mort Le Brun. Il y importe un style académique classicisant déjà quelque peu dépassé à Paris et Versailles, mais très apprécié par les élites locales, qui souhaitent se montrer réceptives au « Grand Goût » développé sous le Grand Roi. Il y produit de nombreuses œuvres, tant d'histoire que de portraits.
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